Type de jeu | Placement Blocage |
Auteur | Bruno Cathala |
Editeur (année) | Asmodée (2004) |
Nombre de joueurs | 2 |
Durée de partie | Environ 20 minutes |
Hasard | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Mobilisation de réflexion | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Reflet du thème | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Qualité des mécanismes | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Les + | – La simplicité des règles alliée à un total non hasard, – La grande intéractivité du jeu : pions à placer, déplacement du gardien du zoo, – Le look général du jeu (dessins, thème). |
Les – | – Le côté très (trop ?) abstrait du jeu, – L’impression curieuse, une fois la partie jouée, qu’il ne reste pas grand chose comme souvenir. |
Configuration idéale | 2 comme prévu par la règle |
Note subjective | 14 / 20 |
Nombre de parties effectuées | Entre 1 et 5 |
Illustrations | Dessus de la boîte (34 Ko) |
Aides de jeu |
Critique générale
La première fois où j’ai joué à
Drôles de Zèbres, c’était au printemps 2003, sur l’un des
prototypes de l’auteur, lors des Rencontres Ludopathiques. Un an et 1/2 après,
donc, le jeu vient de sortir chez Asmodée, dans une version expurgée
qui conserve néanmoins l’essentiel de sa saveur originelle.
Dans ce jeu, chaque joueur
doit placer des animaux dans des enclos de zoo, en veillant à les positionner
selon leurs affinités : un lion oblige les zèbres environnants
à se cacher, les crocodiles se jettent sur les gazelles qui bondissent
au-dessus de leur tête, les éléphants n’ont peur de rien
et n’effraie personne, … A son tour, le joueur actif prend un jeton encore
présent devant lui et le place sur une case libre d’un enclos pointée
par le gardien du zoo qui effectue sa ronde (à la manière du chef
du village dans Pueblo, chaque joueur
le fait avancer de 1 à 3 cases en fin de son tour). Les éventuels
effets sur l’animal posé sont résolus, puis le joueur actif déplace
le gardien du zoo comme indiqué ci-dessus. Puis c’est au tour de l’autre
joueur, et ainsi de suite jusqu’à ce que tous les animaux aient été
placés.
Enclos par enclos, on dénombre alors le nombre de pions de chaque joueur
et celui qui en totalise le plus marque un nombre de points égal à
la somme des valeurs de tous les pions qui s’y trouvent (un éléphant
vaut 5 points, un lion 1 point, …). Le joueur obtenant le plus de points est
alors déclaré vainqueur.
Très simple mais
bourré de tactique, Drôles de Zèbres est un jeu qui fait
mouche 😉 On se prend bien la tête comme il faut à essayer d’anticiper
le déplacement du gardien du zoo, afin de contraindre son adversaire
à placer un pion dans en enclos non souhaité, on fait de son mieux
pour placer son lion de manière efficace, on essaie de fermer le premier
enclos de la partie car celui-ci rapporte 5 points de bonus au joueur qui y
parvient, … En clair on joue à un jeu malin presque sans s’en rendre
compte…
Au final, Drôles de Zèbres est donc un bon petit jeu à deux,
très abstrait cependant, heureusement sauvé sur ce point par des
graphismes mignons et de grande qualité. Bruno Cathala nous a pondu là
l’un de ses meilleurs jeux, en tout cas celui qui laisse le moins de place au
hasard…