Type de jeu | Bluff Mise cachée |
Auteur | Leo Colovini |
Editeur (année) | Kidult Games (2004) |
Nombre de joueurs | 2 – 4 |
Durée de partie | De 15 à 30 minutes |
Hasard | |
Mobilisation de réflexion | |
Reflet du thème | |
Qualité des mécanismes | |
Les + | – L’attribution des points par ordre croissant des serviteurs posés (vraiment subtil), – L’arrêt du jeu quand il ne reste plus qu’un lieu mystique. |
Les – | – Le hasard total du jeu, – Les illustrations et le thème vraiment mal rendus, – La rédaction pitoyable de la règle, – La froideur extrême des parties. |
Configuration idéale | 2 pour le simili-contrôle sur le jeu |
Note subjective | < 10 / 20 |
Nombre de parties effectuées | Entre 1 et 5 |
Illustrations | Dessus de la boîte (30 Ko) |
Aides de jeu |
Critique générale
Druids est le second jeu sorti pour Essen chez Kidult, après
le bien sympathique Casanova un
jeu de paris sans prétention mais qui tourne. Disons-le tout net : Druids
ne tourne pas et n’est pas du genre à donner envie d’y revenir… Je
vais m’expliquer ci-après.
Dans Druids, chaque joueur dispose de cartes de serviteurs (valeur de 1 à 6 par joueur) et de gemmes (valeur de 1 à 9 en 6 couleurs réparties au hasard), qu’il va placer de part et d’autres d’une ligne de « Lieux mystiques » (oulha ! ça fait pas rire…).A son tour, on joue deux cartes de sa main (pas plus d’un serviteur) face cachée en face des lieux mystiques. Dès qu’un lieu mystique contient au moins 3 cartes (dont un serviteur) on peut organiser un rituel en ce lieu, ce qui revient à retourner les cartes et à récompenser les joueurs qui y ont placé des serviteurs. La seule subtilité digne de ce nom du jeu réside ici puisque seront récompensés en premier les serviteurs de plus faible valeur (le 1 avant le 2, etc…) et que chacun marque autant de points que sa valeur, à condition qu’il y ait suffisamment de gemmes de la couleur du lieu dessus. Si, ce faisant, le dernier serviteur n’a rien, tant pis pour lui ; inversement, s’il reste plus de cartes que sa valeur, il les comptabilise toutes ! Intéressant. Une fois les récompenses attribuées, on écarte le lieu mystique et on en place un autre. Dès qu’il ne reste plus qu’un seul lieu mystique sur la table, la partie est terminée et le vainqueur est celui qui possède le plus de points. |
Exemple de rituel organisé sur un lieu bleu (avant et après révélation des cartes) |
Je n’ai joué à ce jeu qu’à
2 joueurs mais je n’ai pas du tout accroché. Je suis convaincu que le
hasard devient encore plus important à 3 ou 4 joueurs et je me demande
même si on n’aurait pas intérêt à se faire un bon
petit chifoumi au lieu de jouer à ce jeu…
Non, sérieusement, voici longtemps qu’un jeu ne m’avait pas fait un tel
effet…