Type de jeu | Survie Calcul |
Auteur | |
Editeur (année) | Green Games (1985) |
Nombre de joueurs | 2 – 4 |
Durée de partie | De 1 à 2 heures |
Hasard | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Mobilisation de réflexion | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Reflet du thème | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Qualité des mécanismes | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Les + | – La fluidité et la logique de déroulement, – Les vagues cycliques de naissances et de morts, – Le nombre important de choix stratégiques à faire à chaque instant, – La gestion matières organiques / sels minéraux, source de pénuries mémorables. |
Les – | – Le manque d’attractivité du matériel, – L’ordre du tour qui reste fixe, – Les parties qui peuvent s’éterniser. |
Configuration idéale | 3 ou 4 pour l’interaction |
Note subjective | 18 / 20 |
Nombre de parties effectuées | Entre 1 et 5 |
Illustrations | Dessus de la boîte (25 Ko) |
Aides de jeu |
Critique générale
Ce jeu de gestion basé sur l’évolution de
l’écosystème au sein d’un ruisseau constitue une excellente surprise,
à tous les niveaux.
En effet, absolument méconnu, ce jeu est
un précurseur fabuleux des jeux de survie du type Ursuppe,
Urland ou Evo,
puisque paru en 1985 (et oui !), il requiert auprès des joueurs de produire
des actions calculées, sans hasard, afin que sa civilisation soit majoritaire
dans le ruisseau au bout de 12 à 16 tours pleins.
Si je creuse les atouts de ce jeu, la comparaison
avec ceux que nous connaissons se fait d’elle-même, jugez plutôt
:
– Gestion de 5 phases par joueur dans un tour de jeu : consommation, production
de matières organiques, reproduction, colonisation et transformation
de la matière organique en sels minéraux,
– Pas de hasard,
– Le jeu peut se terminer en 12 à 16 tours pleins, sur le résultat
d’un jet de dé à l’issue de chacun de ces tours,
– La phase de consommation est extrêmement subtile : chaque pion représente
une espèce depuis les producteurs végétaux jusqu’aux poissons
de grande taille, et la chaîne alimentaire doit être respectée
(on ne peut manger qu’une espèce de taille inférieure, les végétaux
ne pouvant être absorbés que par les consommateurs de catégorie
1). Bien entendu, d’autres restrictions sont présentes : les gros poissons
ne peuvent pas se nourrir sur les rochers car ils sont trop gros pour aller
puiser dans les anfractuosités,
– Le thème est parfaitement rendu avec une étude très fine
de la part de la Société Nationale de la Protection de la Nature,
ce qui renforce l’impression d’être au cœur de l’écosystème.
En clair, ce jeu sérieux et très malin,
recèle des richesses insoupçonnées, que les descendants
que sont Evo et les autres, ne sauraient
dissimuler. Véritablement, ce jeu est à découvrir, pour
ceux qui auront la chance, comme moi, de le dénicher au détour
d’une brocante…