Type de jeu | Placement Conquête |
Auteur | Domaine public |
Editeur (année) | Sans objet |
Nombre de joueurs | 2 |
Durée de partie | De 1 à 4 heures |
Hasard | |
Mobilisation de réflexion | |
Reflet du thème | |
Qualité des mécanismes | |
Les + | – L’historique de ce jeu ancestral (patrimoine commun, connaissance universelle des règles), – La profondeur quasi-infinie du jeu et les analyses qui en résultent, – Les diverses variations du matériel (bois, marbre, …) et de la portabilité (format de poche). |
Les – | – L’image trop austère du jeu, – L’exigence de domination de l’adversaire, – La durée de la partie souvent prohibitive. |
Configuration idéale | 2 évidemment (même si une version pour 3 joueurs existe : Yalta) |
Note subjective | 15 / 20 |
Nombre de parties effectuées | Plus de 20 |
Illustrations | Situation initiale (36 Ko) |
Aides de jeu |
Critique générale
Est-il besoin de présenter le jeu d’échecs
??? Franchement, qui n’a jamais entendu parler de ce jeu ?
Bon, comme mon site prétend présenter les jeux de ma ludothèque,
je m’y colle, mais je suis désolé par avance du manque d’originalité
de la critique 😉
Apparu pour la première
fois en Indes, au XIIème siècle, dans une version identifiable
à celle d’aujourd’hui, le jeu d’échecs est considéré
comme le roi des jeux dans l’idéologie commune. Il représente
la forme d’érudition et de divertissement intellectuel à l’occidentale.
Chaque joueur dispose d’un matériel strictement identique, composé
de 8 pions et d’un roi, d’une reine, de 2 fous, de 2 cavaliers et de 2 tours,
qu’il va utiliser afin de tenter de placer le roi adverse en position de prise
inéluctable : le MAT.
Pour y parvenir, chacune des pièces de jeu possède des capacités
de déplacement différentes :
– En avant d’une case (pion),
– D’une case (roi),
– En ligne droite du nombre de cases souhaitées (tour),
– En diagonale du nombre de cases souhaitées (fou),
– Dans n’importe quelle direction du nombre de cases souhaitées (reine),
– Ou encore d’une case en ligne droite suivie d’une case en diagonale (cavalier).
Toutes les pièces n’étant pas égales, le jeu n’est pas
d’un abord simple pour un débutant, et il convient d’apprendre progressivement
les spécificités de chacune d’entre elles.
Des situations particulières
se rencontrent fréquemment, parmi lesquelles :
– Le roque : une fois dans la partie, si le roi n’est pas en position d’échec
(menace de prise), il peut intervertir sa position avec l’une des tours,
– Le PAT : contrairement au MAT bien connu, le PAT correspond à une situation
où le roi adverse n’est pas en échec au moment de son déplacement,
mais où le seul déplacement qui soit possible au joueur le placerait
en position de prise. La partie s’achève alors sur un match nul.
Les parties sont en général variées,
selon la façon de jouer des adversaires et de leur niveau, et les pièces
quittent progressivement le plateau, prises par l’un ou l’autre des joueurs.
Chacune de ces pièces n’a pas la même valeur intrinsèque,
et il convient de mesurer à tout instant si une perte éventuelle
d’un fou, par exemple, peut se justifier par la prise d’un cavalier ou d’une
meilleure situation globale sur le plateau.
Le jeu est riche, très riche même, bien qu’il soit possible aujourd’hui
de disputer des parties forts intéressantes contre des ordinateurs, pusique
le nombre de coups possibles à chaque tour est fini et assez facilement
identifiable.
Grand classique parmi les grands classiques, le jeu d’échecs est décidément
indémodable et tout joueur sérieux se doit d’en avoir testé
les possibilités, avant, peut-être, de se passionner pour un jeu
à la limite de la culture et de la prouesse intellectuelle : mémorisation
de parties illustres, ouvertures classiques et originales, philosophie de jeu,
…