Flaschenteufel

Type de jeu Prise de risque
Plis
Auteur Günter Cornett
Editeur (année) Bambus Spieleverlag (2003)
Nombre de joueurs 2 – 4
Durée de partie 10 minutes par manche
Hasard
Mobilisation de réflexion
Reflet du thème
Qualité des mécanismes
Les + – Le système de
double maximum, très fin,
– La tentation irrésistible de prendre la bouteille,
– La « petite » ressemblance avec la Dame de Pique, un jeu que
j’adore,
– Pouvoir jouer une carte d’une autre couleur si je suis obligé
et pouvoir prendre le plis malgré tout,
– L’esthétique de la boîte de jeu.
Les – – La laideur des cartes
(pourquoi du texte, pourquoi des dessins curieux ?),
– La faible occupation du volume de la boîte.
Configuration idéale ? pour l’instant
Note subjective 15
/ 20 (première impression)
Nombre de parties effectuées Entre 1 et 5
Illustrations Dessus
de la boîte (40 Ko)
Aides de jeu

Critique générale
Flaschenteufel est le second jeu édité par
Bambus Spieleverlag dans sa gamme de jeux de cartes au format 11X18. Le précédent
était un certain Dr Jekyll & Mr Hyde, dont je vous proposerai la
critique un de ces jours, faisant lui aussi partie de mon butin collecté
à Essen en ce bel automne 2003…

Dans ce jeu au look très
attractif (qui n’a pas envie de prendre la fameuse lampe à pleines mains
?), basé sur une nouvelle de Stevenson qui figure d’ailleurs en allemand
et en anglais dans la boîte, les joueurs seront constamment aux prises
avec cette fameuse bouteille maléfique, qui ne se révélera
comme telle que si elle se trouve devant soi en fin de manche. Le reste du temps,
ses pouvoirs sont plutôt favorables au joueur qui s’en saisit.
Le système de jeu est un jeu de plis, en 8 tours à 4 joueurs ce
qui est assez rapide, ressemblant à une bataille belotée : le
premier joueur lance sur une couleur et vous devez suivre. Celui qui joue la
carte de valeur la plus élevée remporte le pli, sauf si au moins
une des cartes jouées possède une valeur en dessous de celle où
se trouve la bouteille en bois (au départ cette valeur est à 19).
Dans ce cas, c’est le joueur qui a joué la valeur la plus élevée
sous la valeur de la bouteille qui s’adjuge le pli et récupère
la bouteille devant lui en la plaçant sur la carte qu’il vient de jouer.
Ainsi, si un joueur récupère la bouteille en jouant un 13, la
nouvelle valeur de la lampe est 13 et seules les cartes de valeur inférieure
pourront dorénavant postuler pour s’emparer de la bouteille. Ajoutez
à ce subtil système de double maximum, que les cartes sont de
4 couleurs mais que si vous ne pouvez pas suivre, vous avez le droit de jouer
la couleur de votre choix… et d’envisager de prendre le pli quand même
! Bizarre et intéressant.
Sur chaque carte figure un certain nombre de pièces qui constituent vos
points ramassés. Mais attention : celui qui aura la bouteille devant
lui à l’issue de la dernière levée verra tous ses points
annulés pour cette manche ! Pire que ça : un stock de 4 cartes
(à 4 joueurs) déposé sous la carte 19 de la bouteille en
début de partie constituera autant de points négatifs pour le
dit-joueur, certainement trop gourmand ! Donc il est bien clair que la bouteille
procure de grands avantages mais qu’il faut savoir s’en débarrasser avant
qu’il ne soit trop tard…

Flaschenteufel est l’un
de mes gros coups de cœur du salon d’Essen 2003, en raison d’un jeu très
abordable mais diablement (c’est le cas de le dire…) subtil. Le système
de couleurs, réparties sur chaque carte de valeur 1 à 37 (excepté
le 19), est extrêmement bien pensé et le double-maximum génère
de grandes sensations lorsque vous prenez des risques dans le jeu.
Un excellent jeu, du célèbre Günter Cornett, qui devrait
ressortir très très souvent.

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