Indus

Type de jeu Placement
Prise de risque
Auteur Wolfgang Panning
Editeur (année) Queen Games (2004)
Nombre de joueurs 2 – 4
Durée de partie De 30 à 45 minutes
Hasard
Mobilisation de réflexion
Reflet du thème
Qualité des mécanismes
Les + – La qualité du
matériel,
– Le thème (s’il avait été bien eploité).
Les – – L’illisibilité
totale du plateau, avant, comme pendant et après la partie : incroyable,
– L’impossiblité de savoir où on en est,
– La fausse « prise de risque » plutôt proche du hasrd pur…
Configuration idéale ? pour l’instant
Note subjective < 10 /
20 (première impression)
Nombre de parties effectuées Entre 1 et 5
Illustrations Dessus de la boîte
(23 Ko)
Aides de jeu

Critique générale
Indus est un jeu sur les recherches archéologiques.
Ou plutôt, disons qu’Indus est un jeu sensé nous transporter dans
cet univers mais qu’il s’agit d’un pur jeu abstrait de majorité. Donc,
forcément, quand comme moi on apprécie l’archéologie, on
ne peut qu’être déçu de ne pas du tout y retrouver le thème
proposé…

Dans ce jeu, chaque joueur contrôle
une équipe de chercheurs, des ouvriers (1 étoile), des assistants
(2 étoiles) et des professeurs (3 étoiles) qu’il va essayer
de placer aux endroits les plus lucratifs des fouilles. Mais attention,
comme chaque case influe sur 1, 2 ou 3 types de ruines (cimetière,
mur de pierre, canal, …), il faut les poser judicieusement pour s’assurer
d’être majoritaire sur le plus de types de ruines possibles. Lorsqu’un
joueur possède deux chercheurs sur une case, il capture les chercheurs
adverses qui s’y trouvent aussi et ceux qui viendraient à passer.
Cela rapporte des points en fonction du chercheur capturé. Bizarre
dans le thème quand même…
Le système de positionnement des chercheurs est alambiqué
pour pas grand chose en fait : on ajoute un 3ème chercheur à
sa couleur sur le pourtour du plateau, on jette un dé et on fait
entrer l’un de ses pions sur le plateau sur la position indiquée
par le dé (la 4ème case si un 4 sort). Si le résultat
ne nous satisfait pas, on peut rejeter le dé, mais on ne pourra
alors que faire entrer un assistant ou un professeur. Si le jet de dé
ne convient toujours pas, un troisième et dernier lancer est autorisé,
mais oblige à ce que ce soit un professeur qui entre.
Lorsque tous les pions de tous les joueurs se trouvent sur le plateau,
la partie est terminée et on procède au décompte
des majorités, type de ruine par type de ruine (valeur de 1 à
12). Le joueur ayant le plus grand total gagne la partie.

Indus est un jeu qui aurait pu être sympa
s’il avait été plus honnête dans sa démarche : pas
la peine de plaquer un tel thème sur un jeu aussi abstrait. De plus,
si la réalisation avait été correcte, on aurait pu mesurer
quelque chose en jouant, car en l’état c’est quasi mission impossible
: les dessins sur le plateau sont incroyablement confus, dans des tons similaires
et ils sont progressivement recouverts par les pions des joueurs (voir la photo
pour se rendre compte du caractère illisible du jeu en fin de partie).
De mémoire de joueur, je n’ai jamais pratiqué un jeu aussi illisible
et cela me sidère que ça puisse arriver avec un jeu de 2004 !
Par un éditeur qui a gagné le prestigieux Spiel des Jahres une
année auparavant…
Vraiment, il n’y a pas grand chose qui sauve le jeu un tant soit peu. A la limite,
le système de prise de risque lié au rejet du dé restreignant
les possibilités de pions s’avère le plus tactique et le plus
intéressant. Mais cela ne vole pas bien haut et on est un peu dans la
prise de risque du Yams pour être honnête…
Non, sincèrement, j’ai peu accroché à Indus et je ne vais
pas dire le contraire.

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