Type de jeu | Placement Construction |
Auteur | Wolfgang Kramer, Michael Kiesling |
Editeur (année) | Ravensburger (2001) |
Nombre de joueurs | 2 – 4 |
Durée de partie | De 1 heure 30 à 2 heures 30 |
Hasard | |
Mobilisation de réflexion | |
Reflet du thème | |
Qualité des mécanismes | |
Configuration idéale | Probablement 4, mais excellent à 2 |
Note subjective | 17 / 20 |
Nombre de parties effectuées | Entre 6 et 10 |
Illustrations | Dessin de la boîte (56 Ko) Partie en cours (127 Ko) |
Aides de jeu |
Critique générale
Un jeu somptueux de la famille des Tikal
et autre Torres, mêlant un soupçon d’Entdecker. Le matériel
est absolument saisissant, lorsque les rizières, les villages
et les palais s’empilent avec grâce…
Je possède ce jeu
depuis sa sortie en France et une première partie effectuée nous
avait passablement rendu dubitatif, probablement parce que Java est un jeu qui
requiert une forte culture ludique et du temps pour s’apprécier, un peu
à la manière d’un bon vin qu’un novice ne saurait mesurer à
sa juste valeur.
Aujourd’hui, je pense que Java est un jeu extrêmement riche, possédant
des mécanismes de très grandes qualités, et doté
d’une profondeur stratégique qui reste à explorer…
Certes, le seul bémol
que l’on peut légitimement émettre par rapport à Java est
l’absence d’un thème réel. On a l’impression de construire des
étages, d’accord, mais de là à se sentir sur une île
semi-déserte que l’on conduit peu à peu à la civilisation…
oups ! Je pense que Torres est meilleur au niveau du thème, c’est dire…
Pour finir, je pense que
Java est un concentré de principes non novateurs mais qui ont fait leur
preuves dans des jeux réputés, ce qui place Java comme un symbole
illustrant son époque :
– La gestion des tuiles hexagonale et les palais : Tikal,
– La 3D et le déplacement pour 0 point d’action : Torres,
– Les chemins qui se créent par lesquels on traverse presque tout le
plateau et le système de prise de contrôle des palais : Entdecker.