Kai Piranja

Type de jeu Combinaison
Prise de risque
Auteur Oliver Igelhaut
Editeur (année) Abacus Spiele (2004)
Nombre de joueurs 3 – 6
Durée de partie 15 minutes
Hasard
Mobilisation de réflexion
Reflet du thème
Qualité des mécanismes
Les + – La simplicité
du jeu,
– Les illustrations très sympatiques,
– La prise de risque liée à l’espérance de collecter
les poissons affamés empilés,
– Passer aux autres joueurs les poissons que l’on ne peut pas garder,
– La possibilité de jouer avec intérêt à ce
jeu avec ses enfants.
Les – – La part très importante
de hasard, ce qui n’est pas très grave.
Configuration idéale ? pour l’instant
Note subjective 13 / 20
Nombre de parties effectuées Entre 1 et 5
Illustrations Dessus de la boîte
(33 Ko)
Aides de jeu

Critique générale
Kai Piranja pourrait laisser croire que ce jeu est la réédition
de Kleine Fische, un autre jeu de
pêche sorti il y a quelques années chez Goldsieber. Tout est là
pour faire planer le doute : les illustrations des poissons tout d’abord, le
fait qu’il y ait plusieurs tailles de poissons et, enfin, la tranche d’âge
à qui s’adresse ce jeu. Une fois que l’on y a joué, on voit bien
que ce n’est pas le même jeu, mais que les ressemblances (mécanismes,
ambiance, manière de jouer) sont flagrantes.

Dans Kai Piranja, chaque joueur essaie de réaliser
le maximum de prises, en faisant preuve de tactique (prise de risque) et de
chance. Pour ce faire, à son tour de jeu, on pioche une carte de la farandole
disposées face cachée, puis on la retourne. Si la carte présente
un poisson rassasié (parmi les 4 espèces possibles), le joueur
le rajoute à sa suite de poissons déjà rassasiés
présents devant lui (ou la commence si c’est le premier pioché),
à condition que le poisson pêché aie au moins une caractéristique
commune avec le dernier de sa suite : soit la même taille (grand ou petit),
soit la même espèce (parmi les 4). Si les caractéristiques
diffèrent, il le passe à son voisin de gauche qui regarde s’il
peut le placer et ainsi de suite. Si le poisson retourné est un poisson
affamé, il dévore la suite de poisson du joueur et n’est interrompu
qu’en présence d’un poisson de la même espèce que lui (les
poissons ne sont pas canibales). L’ensemble des poissons ainsi retirés
est empilé sous le poisson affamé et est disposé sur la
table, prêt à recevoir d’autres festins de la même espèce
(empilements successifs). Puis, si le joueur n’a pas pioché un poisson
affampé, il peut soit retourner une nouvelle carte et procéder
comme précédemment, soit décider d’arrêter son tour
en récoltant l’ensemble de sa suite de poissons (qu’il met en pile face
cachée près de lui : 1 point par carte en fin de partie), soit
d’arrêter son tour sans rien faire de plus. Enfin, dernière précision,
à tout moment pendant son tour, un joueur peut récupérer
une pile de festin d’une espèce de poissons affamés, à
condition d’avoir dans sa suite présent devant lui au moins 3 poissons
de l’espèce en question. Les cartes récupérées viendront
s’ajouter à son score final, ce qui n’est pas négligeable.
Le jeu s’arrête quand un poisson affamé est pioché et que
l’on a commencé de tirer parmi les cartes à dos vierge (alors
qu’on a pioché toute la partie des cartes à dos de farandole de
poissons). Le joueur qui totalise le plus de cartes gagne la partie, le départage
s’opérant sur le nombre de poissons affamés ainsi collectés.

Kai Piranja est clairement un jeu de prise de risque
et de hasard. On passe son temps à retourner des cartes, en espérant
que ce ne soit pas des cartes de poissons affamés et que, devant soi,
on réussisse à avoir des cartes d’espèces identiques, dans
l’optique de récupérer des piles de festin. En effet, il semble
que ce soit par ce biais que l’on récolte le plus de cartes.
Un autre aspect intéressant du jeu est la notion d’arrêter son
tour en récupérant sa suite de poissons ou non. En effet, un joueur
prudent le fera souvent mais aura bien peu de chances de récolter des
piles de festin, alors qu’un joueur téméraire attendra le plus
longtemps possible pour récolter moult piles de festin et en ajoutant
2 cartes par tour… Pas mal et les enfants comme les adultes se prennent facilement
au jeu…

Kai Piranja est un bon jeu, dans son genre, qui
procure de très bons moments avec ses enfants. Enfin, un jeu pour les
petits et les grands qui ne vire ni dans le mémo ni dans le parcours
avec dé coloré. C’est une bonne nouvelle et je ne peux que le
conseiller à ceux qui ont aimé Kleine
Fische. Il ressemble, c’est vrai, mais en même temps il permet de
varier les parties. Une bonne surprise donc.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*


+ huit = 12