King Lui

Type de jeu Collections
Prise de risque
Mémoire
Auteur Alan Moon, Aaron Weissblum
Editeur (année) Abacus Spiele (2003)
Nombre de joueurs 3 – 5
Durée de partie 20 minutes environ
Hasard
Mobilisation de réflexion
Reflet du thème
Qualité des mécanismes
Les + – Devoir se mettre juste
en dessous du roi,
– L’accessibilité et le fun du jeu.
Les – – La répétitivité
des parties,
– La difficulté pour vraiment anticiper (cause : les dragons du
roi).
Configuration idéale 4 ou 5
Note subjective 14 / 20
Nombre de parties effectuées Entre 1 et 5
Illustrations Dessus de la boîte
(47 Ko)
Aides de jeu

Critique générale
King Lui fait irrésistiblement penser à Mamma
Mia !
du même éditeur :
– Un graphisme similaire,
– Des plats dessinés sur chaque carte,
– Une bonne utilisation de sa mémoire pour la collecte des plats les
plus judicieux.
Mais la comparaison s’arrête là, car dans King Lui on joue encore
plus facilement, mais avec moins de contrôle sur le jeu.

Dans King Lui, chaque joueur
est un invité privilégié à la table du roi, aussi
chacun essaie de se faire bien voir par leur hôte. Se faire bien voir
signifie manger, si possible, les mêmes plats que le roi mais en quantité
moindre que lui. En fin de partie seuls les plats mangés par le roi rapporteront
des points et encore, seulement aux joueurs en ayant mangé moins que
leur roi.
A chaque tour, deux fois plus de cartes que de joueurs sont retournées
sur la table (le buffet) et les cartes de même plat sont empilées.
Chacun doit prendre toutes les cartes d’un même plat et les ajouter à
sa main. Le roi mangera les éventuels plats restants et les cartes en
question seront disposées devant la boîte de jeu (pour que chacun
puisse bien comptabiliser le nombre de cartes de chaque plat). Des dragons surgiront
par moments pour venir récolter deux cartes de plat que le roi leur donnera.
Du même coup, certains plats seront donc moins consommés par lui-même…

Lorsque la pioche est épuisée,
chacun comptabilise le nombre de cartes collectées par plat et conserve
seulement celles où il en mangé moins que le roi. Chaque carte
de plat vaut alors autant de points que le roi a mangé de cartes de ce
plat. Par exemple, si le roi a consommé 5 jambons, chaque carte jambon
acquise par les joueurs leur rapporte 5 points. Le vainqueur est bien évidemment
le joueur ayant le plus de points en fin de compte.

Le jeu tourne à merveille
et tout le sel provient de la bonne anticipation des plats effectivement consommés
par le roi. Vaut-il mieux diversifier ses victuailles, ou au contraire se concentrer,
mais discrètement, sur certaines d’entre elles ? Faut-il essayer de rompre
certaines tendances avec les dragons ou laisser les autres joueurs s’en débrouiller
? Comment réussir à consommer beaucoup de plats lucratifs alors
que seules les cartes laissées sur la table seront consommées
par le roi ? Autant de questions qui laissent entrevoir qu’à défaut
d’être révolutionnaire, le jeu est riche et fort sympathique.
A conseiller sans réserve après un bon gueuleton, même si
la part d’aléatoire, non négligeable, en rebutera certains.

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