Type de jeu | Equilibre Prise de risque |
Auteur | Torsten Marold |
Editeur (année) | Franjos (1999) |
Nombre de joueurs | 2 |
Durée de partie | De 10 à 20 minutes |
Hasard | |
Mobilisation de réflexion | |
Reflet du thème | Inapproprié |
Qualité des mécanismes | |
Les + | – Le côté extrêmement fun et universel de ce jeu : tout le monde peut y jouer, n’importe où et n’importe quand, – La rapidité pour jouer à ce jeu. |
Les – | – La forme de la boîte, difficile à transporter, – Le fait qu’il ne soit jouable qu’à deux joueurs. |
Configuration idéale | 2 joueurs (seule possibilité) |
Note subjective | 16 / 20 |
Nombre de parties effectuées | Entre 1 et 5 |
Illustrations | Dessus de la boîte (14 Ko) |
Aides de jeu |
Critique générale
En général, je ne suis pas fan des jeux d’adresse
et d’équilibre. Je préfère largement les jeux de réflexion,
où il faut faire preuve de tactique et/ou de stratégie pour gagner.
Kippit ne correspondait, donc, absolument pas à ce que j’aime pratiquer
et il fallait faire fort pour que ce jeu me séduise.
Résultat incroyable : j’adore ce jeu ! Et le plus fou, c’est que j’ai
du mal à en expliquer les raisons… Je vais essayer quand même.
Dans Kippit, les deux joueurs essaient de placer
tous leurs cubes sur une sorte de bascule, avant que l’autre joueur n’y parvienne.
Pour ce faire, au début de la partie, chacun dispose de cubes de 4 tailles
différentes et il va placer les cubes qu’il souhaite sur le côté
levé de la bascule, jusqu’à ce que l’une des deux situations suivantes
survienne :
– La bascule bascule (c’est le cas de le dire 😉 et les cubes qui tombe alors
sont mis dans la réserve de l’adversaire (bon coup !),
– La bascule ne bascule pas et le joueur fait tomber des cubes de celle-ci (ou
même celui qu’il pose), ce qui le contraint à prendre pour lui
les cubes ainsi tombés et le tour change (c’est à l’adversaire
de jouer).
Dès que l’un des joueurs n’a plus de cube dans sa réserve, il
gagne immédiatement. Et voilà, j’ai tout dit !
La grande force de Kippit réside dans son
extrême simplicité, qui conduit le jeu a être vraiment inter-générationnel.
Bon, il ne faut pas trop trembler des mains, mais sinon tout le monde peut s’y
lancer. A ce titre, Kippit est le meilleur jeu que je connaisse pour les repas
de famille du dimanche. Même s’il n’est jouable qu’à deux joueurs,
il promet de bien beaux duels en perspective.
Pensez-y avant Noël, vous ne le regretterez pas, mais alors pas du tout…