Type de jeu | Placement Communication |
Auteur | |
Editeur (année) | |
Nombre de joueurs | 2 – 4 |
Durée de partie | De 1 heure 30 à 3 heures |
Hasard | |
Mobilisation de réflexion | |
Reflet du thème | |
Qualité des mécanismes | |
Configuration idéale | 4 pour l’interaction |
Note subjective | < 10 |
Nombre de parties effectuées | Entre 1 et 5 |
Illustrations | Couverture de la boîte (30 Ko) |
Aides de jeu | Tout pour y jouer avec plus de plaisir ! |
Critique générale
Le Jeu du Président méritait incontestablement
d’être chroniqué en cette période électorale à
rebondissements de cette année. Alors, Française, Français,
vous allez être initiés au joie du monde de la politique, vu du
côté des candidats.
Le Jeu du Président, sorti juste avant les
élections présidentielles de 1981, simule la campagne présidentielle
sous l’éclairage de la récolte de promesses de votes. Ainsi, chacun
interprète le rôle d’un candidat de l’un des partis suivants : Parti
Communiste, Parti Socialiste, Rassemblement Pour la République ou encore
Républicains Indépendants. L’objectif est d’acquérir au
moins 16 050 000 d’électeurs pour être élu Président
de la République.
Les départements sont colorés en bleu, blanc ou rouge en fonction
du nombre d’électeurs et chaque candidat pourra positionner l’un de ses
jetons suivant le résultat obtenu avec 2 dés spéciaux.
Par exemple, si le candidat obtient un 4 et un 6, il pourra choisir de s’implanter
soit dans le département 46, soit le département 64, à
condition qu’ils soient non encore attribués. Dans le cas contraire,
il lui faudra défier le candidat déjà présent, à
l’aide de cartes défis qui se résolvent sur le principe du black-jack.
Si le candidat possède déjà les 2 départements,
il devra en désigner un comme imprenable par les autres candidats.
Chaque dé possède une face étoile qui remplace n’importe
quel numéro, d’où un sursaut stratégique pour ce jeu (faut-il
toujours choisir le département le plus lucratif en voix ou non ?).
Quelques cartes nommées Campagne électorale pimente le jeu en
apportant un zeste de chaos :
– Voix acquises suite à des élocutions particulièrement
brillantes,
– Voix acquises dans divers départements,
– Voix perdues à cause de travers révélés au grand
jour.
En bref, ce jeu pourrait être très
subtil, si la part du hasard n’était pas aussi forte et la durée
aussi longue.
Il convient donc de créer une variante qui favoriserait les aspects suivants
:
– Stratégie de placement : choix plus large sur les départements
d’implantation,
– Moins de chaos : pioche de cartes Campagne électorale moins fréquente,
– Communication et tchatche : les défis doivent être l’occasion
de s’exprimer et de défendre des mesures,
– Plus d’importance accordée aux départements voisins : si un
parti est majoritaire dans une région, il lui est plus facile de s’implanter
dans des départements proches.
Dans sa version initiale, ce jeu n’est pas une réussite.
Dans sa version aménagée, il devrait devenir extrêmement
fin et plaisant.
Nous l’avons compris. Vive la République
et vive la France !