Type de jeu | Coopération Conquête Communication Combinaison |
Auteur | Serge Laget & Bruno Cathala |
Editeur (année) | Days of Wonder (2005) |
Nombre de joueurs | 3 – 7 |
Durée de partie | De 1 heure 15 à 1 heure 45 minutes |
Hasard | |
Mobilisation de réflexion | |
Reflet du thème | |
Qualité des mécanismes | |
Les + | – L’excellence absolue du matériel de jeu, – L’idée géniale d’avoir un possible félon dans le groupe de chevaliers, – Les très riches possibilités du félon pour ralentir la progression des chevaliers, – La fluidité du système malgré la complexité et la variété des quêtes à accomplir, – La présence d’un thème fort et la magie qui s’en dégage (roleplay, imaginaire commun, …), – L’histoire particulièrement savoureuse autour de la création de ce jeu, – La formidable envie des 2 auteurs français. |
Les – | – Les très nombreux points particulies qui déroutent le novice, – La grande difficulté de jouer le félon sans y être entraîné, – La non-présence de Serge et de Bruno dans la boîte pour mettre l’ambiance et expliquer la règle avec talent 😉 |
Configuration idéale | Beaucoup de joueurs (de 5 à 7) |
Note subjective | 19 / 20 |
Nombre de parties effectuées | Entre 1 et 5 |
Illustrations | Dessus de la boîte (34 Ko) |
Aides de jeu |
Critique générale
Enfin ! Enfin ! Je n’y tenais plus ! Après avoir
goûté par deux fois au prototype de ce jeu, à Toulouse en
2003 lors d’une soirée mémorable (avec Bruno Cathala, Serge Laget,
Bruno Faidutti, Philippe Des Pallières, …) et chez Serge en 2004, je
tiens enfin dans mes mains la version finale de ce jeu déjà forcément
mythique. Je vous jure que c’est peut-être la première fois que
je suis aussi heureux de posséder un exemplaire d’un jeu, tant son histoire
est belle et ses auteurs émerveillés eux-mêmes par leur
bébé. C’est avec une joie non dissimulée, donc, que je
m’apprête à essayer de vousfaire toucher du doigt le pourquoi de
mon engouement pour ce jeu réellement superbe…
A son tour, le joueur actif exécute deux actions successives : La richesse du jeu provient des cartes noires et blanches qui sont jouées
|
Dans ce jeu au nom évocateur, les joueurs ne jouent pas les
Deuxième richesse du jeu : les engins de siège. Troisième richesse incomparable et meilleure trouvaille |
Ne nous y trompons pas : les Chevaliers de la Table
Ronde est véritablement un chef d’oeuvre ludique ! Que ce jeu ait été
conçu par deux auteurs français particulièrement sympathiques
rajoute au plaisir d’y jouer, mais ce jeu vaut par lui-même, intrinsèquement,
en priorité. C’est un jeu où l’on s’investit beaucoup, où
l’on joue vraiment un rôle, où l’on regarde parfois ses amis en
coin en se demandant si untel n’est pas un peu louche, ou en faisant confiance
aveuglement à un félon qui jubile intérieurement, bref,
c’est un jeu d’une richesse rare, mais vraiment rare…
Je ne peux pas vous en dire plus, j’ai une quête
à accomplir : voter pour que ce jeu soit sacré DSP
en Allemagne cette année, avec remise du prix à nos deux auteurs
français préférés à Essen en 2005…