Type de jeu | Conquête Gestion de main de cartes |
Auteur | Martin Wallace |
Editeur (année) | Warfrog (1993) |
Nombre de joueurs | 2 – 5 |
Durée de partie | De 2 heures à 2 heures 30 minutes |
Hasard | |
Mobilisation de réflexion | |
Reflet du thème | |
Qualité des mécanismes | |
Les + | – Le plateau qui se renouvelle à chaque partie, – La simplicité du système de combat, – Les hésitations entre placer des barbares et des hommes civilisés, – La fin de partie liée au nombre de cartes sorties, type par type. |
Les – | – La répétitivité des tours de jeu, – La non-possibilité de savoir la pertinence de construction du plateau, sachant que l’on piochera une carte chaque tour. |
Configuration idéale | ? pour l’instant |
Note subjective | 13 / 20 (première impression) |
Nombre de parties effectuées | Entre 1 et 5 |
Illustrations | Dessus de la boîte (28 Ko) |
Aides de jeu |
Critique générale
En tant que grand fan incontesté du Prince de Manchester, alias Martin Wallace bien sûr, je ne pouvais pas passer côté de ses premières créations, et c’est pourquoi je me décide enfin critiquer ce Lords of Creation, un jeu que j’avais sur mes étagères depuis au moins 2 ans.Dans ce jeu, chaque joueur incarne un Dieu qui construit le monde à son image… Ainsi, dans une première phase, l’ensemble des joueurs crée le monde, en plaçant où bon leur semble une tuile de terrain piochée au hasard (4 types habitables par les créatures futures, 3 inhabitables). Dans une deuxième phase, les joueurs vont placer petit à petit leurs créatures (barbares ou hommes civilisés) sur le plateau, à l’aide de cartes de positionnement. C’est, bien sûr, cette seconde phase qui est le coeur du jeu, car les choix sont finalement assez nombreux, pour un système général très abordable (pour du Wallace, hein… 😉 Chaque joueur possède 7 cartes en main et chacun en choisit une qu’il joue face cachée devant lui. Les cartes sont révélées simultanément et l’ordre du tour est déterminé par la valeur inscrite dessus (ordre croissant). Cette valeur indique aussi le nombre de pions qu’on pourra placer sur une case du type représenté sur la carte. Par exemple, si vous jouez une carte de type Forêt de valeur 3, vous pourrez placer 3 pions sur une case forêt de votre choix, ou presque… En effet, soit on place ses pions, côté barbares, sur une case vide ou une case déjà occupée par des barbares à soi, soit on place ses pions, côté civilisés, sur une case adjacente à une case préalablement civilisée ou une case déjà occupée par des civilisés à soi.
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4 autres actions sont réalisables durant son tour La fin de partie survient lorsque la 7ème carte d’un |
Lords of Creation est tout sauf un mauvais jeu : système simple et original,
choix très difficile (placer des barbares ou des hommes civilisés),
… mais il souffre de défauts bien difficiles à surmonter : les
cartes piochées peuvent ne jamais correspondre à ses besoins (valeurs
et types), et, en phase 1, comment savoir s’il vaut mieux créer de grandes
zones du même type ou de petites zones répandues ? Comme on n’a
que 7 cartes en main, on place les tuiles un peu au hasard quand même…
La solution, probablement, même si elle allourdit la gestion de sa main,
serait de suivre les préconisations listées dans la règle
: distribuer toutes les cartes dès le départ, ce qui conduira beaucoup
mieux la stratégie des joueurs. Mais, le nombre de cartes en main risque
alors de rebuter certains et la gestion devient plus difficile.
On peut aussi adopter une système déjà éprouvé
dans Empire Builder, et qui
consiste à créer une 5ème action possible à son
tour : défausser l’ensemble de sa main et piocher autant de nouvelles
cartes. Ainsi, le dilemme sera de se priver de certaines de ses « bonnes »
cartes pour espérer éliminer certaines autres et en avoir de meilleures.
Notez que toute la main doit être défaussée… Par contre,
les cartes défaussées ne doivent pas être retirées
du jeu, elles doivent être remélangées à la pioche
pour ne pas « accélérer » la fin de partie de manière
exagérée. A tester ceci dit…
Une bonne surprise : un jeu très dynamique qui me plaît bien.