Lupus in Tabula

Type de jeu Elimination
Objectif secret
Auteur
Editeur (année) Da Vinci (2002)
Nombre de joueurs 9 – 23
Durée de partie De 20 à 40 minutes environ
Hasard
Mobilisation de réflexion
Reflet du thème
Qualité des mécanismes
Les + – Le fait de pouvoir jouer
à un nombre très important de joueurs,
– L’interaction maximale du jeu,
– Les différents rôles provoquant des situations complexes
parfois.
Les – – Exceptés les
villageois, les dessins ne sont pas très réussis,
– L’obligation de mentir, si l’on est un Lupus, pas toujours facile à
assumer pour certains,
– Les éliminations prématurées,
– Les cas de parties nulles.
Configuration idéale Le maximum pour le fun
Note subjective 15 / 20
Nombre de parties effectuées Entre 1 et 5
Illustrations Dessus de la
boîte (50 Ko)
Aides de jeu

Critique générale
Le fameux jeu de cartes Mafia, russe et très ancien,
n’était pas connu de tous. Philippe des Pallières avait eu l’idée
de ressortir le jeu de manière moderne en le nommant les Loups-Garous
de Thiercelieux, et les p’tits gars de Da Vinci en ont fait autant avec leur
Lupus in Tabula. En fait, tous ces jeux sont des clônes les uns des autres,
puisqu’ormis quelques rôles qui changent, la totalité des mécanismes
est repris.
Vous ne verrez donc pas de Petite fille dans Lupus in Tabula, mais un Bodyguard,
vous ne verrez pas de Cupidon désignant deux amoureux, mais des Jumeaux,

Dans ce jeu, mais est-il
vraiment besoin de le présenter ?, chaque joueur interprète l’un
des personnages suivants : un vilageois, un loup-garou ou un personnage spécial.
Ce rôle est noté sur la carte que le maître de jeu (un joueur
qui connaît bien le jeu doit se dévouer pour animer la partie)
a distribué à chacun. Attention, il ne faut jamais révéler
ce qu’elle contient, même en cas de décès du personnage.
Les tours de jeu se suivent de manière régulière et précise
:
– Le village s’endort (tous les joueurs ferment les yeux),
– Le Prophète se réveille et désigne l’un des joueurs.
Le maître de jeu lui indique si c’est un Loup-garou ou non,
– Le Prophète se rendort,
– Les 2 Loups-garous se réveillent et désignent l’un des joueurs.
Il ne se réveillera pas,
– Les Loups-garous se rendorment,
– Le village se réveille sauf le joueur dévoré par les
Loups-garous. Celui-ci ne participe plus au jeu et n’a plus le droit de parler.
Sa carte n’est pas révélée,
– Les villageois débattent pour savoir qui sera lynché pour venger
la mort de l’un des leurs. Chacun, en sens horaire, désigne le joueur
de son choix et les deux joueurs ayant accumulé le plus de votes contre
eux doivent se défendre. Un dernier tour de vote désigne le joueur
qui sera lynché. Ce dernier n’a dorénavant plus le droit de parler
et ne révèle pas sa carte,
– Un nouveau tour commence, jusqu’à ce que les villageois aient gagné
en ayant éliminé tous les Loups-garous ou que les Loups-garous
aient gagné en étant à égalité d’effectif
avec les villageois. Dans les deux cas, c’est le maître de jeu qui signifie
la victoire des uns ou des autres.

De nombreux personnages
spéciaux peuvent être intégrés au jeu, selon le nombre
de joueurs participant à celui-ci. On trouve, par exemple, le Médium,
dont le pouvoir est de savoir à chaque fois qu’un joueur est lynché
si c’est un Loup-garou ou non. On trouve, également, le Bodyguard, qui
protège l’un des joueurs lors de chaque nuit. contre les attaques des
Loups-garous. Et encore 3 autres personnages spéciaux.
Assez diversifiés, les rôles possibles offrent de nombreuses possibilités
et le maître de jeu a intérêt à se montrer prudent
lorsqu’il s’exprime, car toute information sera exploitée par les uns
ou les autres.

Peut-être moins réussi
que les Loups-Garous de Thiercelieux, notamment en raison de rôles moins
fun, Lupus in Tabula n’en demeure pas moins un excellent jeu d’ambiance, qu’il
faut toujours avoir à portée de la main lors des grandes assemblées.
Un avantage à cette version : le format de la boîte est réduit
au strict minimum et elle s’emporte vraiment partout.

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