Type de jeu | Placement Bluff Objectif secret |
Auteur | François Haffner |
Editeur (année) | Tilsit (2003) |
Nombre de joueurs | 2 – 5 |
Durée de partie | De 30 à 45 minutes |
Hasard | |
Mobilisation de réflexion | |
Reflet du thème | |
Qualité des mécanismes | |
Les + | – Les bien réelles innovations du jeu, particulièrement la triche, – Le système d’une carte face visible pour 2 cachées, – La possibilité de tricher et de dénoncer quelqu’un à condition de tricher moins que lui, – Les illustrations superbement fouillées, – Le thème très présent, même si on l’assimile plus à celui des paillotes corses… |
Les – | – Le plateau un peu chargé graphiquement, – La part inévitablede l’aléatoire dans ce type de jeu. |
Configuration idéale | 4 ou 5 pour le fun et l’intéraction |
Note subjective | 15 / 20 |
Nombre de parties effectuées | Entre 1 et 5 |
Illustrations | Dessus de la boîte (39 Ko) |
Aides de jeu |
Critique générale
Allez, avouons-le d’emblée : je ne suis pas très
à mon aise au moment de réaliser cette critique de Maka Bana.
Il faut dire que son auteur, François Haffner, est l’une des personnalités
du web ludique que je cotoie le plus régulièrement, au détours
de salons et autres manifestations régionales, quant ce n’est pas au
domicile de l’un ou de l’autre. Alors, il n’est pas très facile, certainement,
d’être objectif au moment de critiquer son premier jeu.
Mais, au risque d’entendre que c’est du lobbying ou apparenté, je dois
immédiatement annoncer la couleur : son jeu est une véritable
réussite, tant au niveau de ses mécanismes que du rendu de son
thème. Maka Bana est un concentré de bonnes idées, doublé
d’une très grosse dose d’innovations, comme seul un passionné
des jeux pouvait les imaginer.
Maka Bana simule la Déjà |
Au final, Maka Bana est
un jeu qui marquera son temps. Un jeu très accessible, très esthétique,
très novateur et, ne le cachons pas, très bien édité
par l’équipe Tilsit. Il rappellera à certains le système
de localisation de Tal der Könige, mais il saura suffisamment s’en distinguer
pour que l’on ne s’en fasse qu’un vague souvenir.
Très bien. Bravo François d’avoir mené ce projet au bout !