Type de jeu | Prise de risque Evaluation Combinaison |
Auteur | Thorsten Gimmler |
Editeur (année) | Amigo (2004) |
Nombre de joueurs | 3 – 5 |
Durée de partie | 10 minutes par manche |
Hasard | |
Mobilisation de réflexion | |
Reflet du thème | Innaproprié |
Qualité des mécanismes | |
Les + | – La redoutable efficacité du jeu et sa simplicité extrême, – La tension lors des parties, – Pouvoir l’emporter vraiment partout et le faire jouer à vraiment n’importe qui. |
Les – | – Le logique manque de variété d’un tour à l’autre, – L’écart initial de cartes au hasard. |
Configuration idéale | ? pour l’instant |
Note subjective | 16 / 20 (première impression) |
Nombre de parties effectuées | Entre 1 et 5 |
Illustrations | Dessus de la boîte (27 Ko) |
Aides de jeu |
Critique générale
Non Merci est la version française de Geschenkt sorti
pour Essen en 2004 et qui avait eu, là-bas, son petit moment de reconnaissance,
tant le jeu est simple et qu’on se dit « Pourquoi personne n’y avait pensé
avant ? ».
Non Merci est l’un de ces trop rares jeux qui demeure d’une |
Dans ce jeu, il faut essayer de totaliser le moins de points à l’issue d’un nombre de manches déterminé au départ entre les joueurs (au minimum 3 et je dirais même 1 par joueur). Pour ce faire, lors de chaque manche, on commence par écarter 9 cartes parmi les 33 du jeu (numérotées de 3 à 35), celles-ci étant inutilisées pour cette manche. Ensuite chacun prend 11 jetons (10 à 5 joueurs), jetons qui servent à refuser une carte. Puis la partie débute, avec le retournement de la première carte de la pioche. A tour de rôle, chaque joueur doit, soit prendre la carte (et empocher les jetons qui se trouvaient éventuellement dessus), soit la refuser en plaçant alors un jeton dessus. Et ainsi de suite, jusqu’à ce que, fatalement, l’un des joueurs cède et prenne la carte proposée. Il retourne alors la carte suivante et c’est reparti. La partie se poursuit alors de la même manière jusqu’à épuisement de la pioche (24 cartes). Chacun compte alors ses points, en tenant compte des séries qu’il a pu constituer (contrairement aux jetons tenus en main, les cartes sont toujours exposées devant les joueurs, ce qui permet de savoir où chacun en est à tout instant). En effet, lorsque des cartes se suivent, seule la plus faible rapporte des points, les autres étant ignorées. On retranche alors à ses points son total de jetons restants, et on comptabilise les scores de chacun sur un bloc, jusqu’à ce que le nombre de manches prévues aient été jouées. Le vainqueur est celui qui totalise alors le moins de points.
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