Olympia 2000

Type de jeu Bluff
Optimisation
Auteur Stefan Dorra
Editeur (année) Hans Im Glück (1994)
Nombre de joueurs 2 – 5
Durée de partie 20 minutes environ
Hasard
Mobilisation de réflexion
Reflet du thème
Qualité des mécanismes
Les + – Les graphismes excellents,
– L’obligation de jouer une carte avec 4 caractéristiques par tour,
– L’important c’est de participer,
– L’étrange système de pioche : le premier joueur la garde
ou la donne,
– L’ordre des épreuves est choisi par le perdant de la manche précédente.
Les – – La place importante du
hasard : seul le premier est récompensé.
Configuration idéale 3 ou 4 pour avoir un certain contrôle
Note subjective 12 / 20
Nombre de parties effectuées Entre 1 et 5
Illustrations Dessus
de la boîte (27 Ko)
Aides de jeu

Critique générale

Olympia 2000 est l’un des très rares jeux allemands de ces dernières
années à proposer une simulation sportive en jeu de cartes.
Cette version, sortie en 1994, oeuvre de l’incontournable Stefan Dorra
(qui a commis surtout Zum Kuckcuk
dans le même registre), permet de passer un bon moment avec des
amis, en se prenant pour des sportifs grecs de haute-voltige !Dans ce jeu de gestion de main de cartes, vous allez vous mesurer à
vos compagnons sur des épreuves de lancer du disque, marathon,
saut en longueur, tir à l’arc et, épreuve reine, une sorte
de concours groupant les 4 précédentes.
Chaque joueur possède 4 cartes en main, chacune d’elle comportant
deux informations :
– L’illustration d’un athlète, indiquant son groupe d’appartenance
sur une échelle de 5 (les meilleurs sont nommés de patronymes
cyniques, du genre Amphétaminos ;-), cette division permettant
en un coup d’oeil de mesurer le niveau de performance de l’athlète
par rapport aux autres,
– Le rang de l’athlète dans chacune des 5 épreuves, sachant
que l’on peut être excellent en marathon (valeur de 1 à 7
environ) et nul en saut (valeur avoisinant les 45 ou même hors norme).


Un exemple de résolution d’épreuve de tir à l’arc
à 3 joueurs : le meilleur est 9ème et remporte l’épreuve,
le moins bon est 34ème et le joueur pourra donc choisir la prochaine
épreuve


L’important c’est de participer : quand vous jouez cet athlète
insoupçonné, vous récupérez un jeton laurier
de valeur 1, toujours utile dans la course à la renommée

A chaque tour, une épreuve a lieu, récompensant de 2 à
6 lauriers le joueur qui la remporte (laurier 2 avant le 3, etc…). La
subtilité réside dans le fait que les épreuves à
venir sont décidées par le joueur qui a perdu la manche
précédente, ce qui permet de bluffer un peu. De même,
la manière de compléter sa main est originale, puisque le
premier joueur pioche une carte et peut la donner à qui il veut.
S’il préfère, il peut la conserver pour lui, et les autres
joueurs piochent une carte chacun.
Une épreuve se déroule de manière très simple
: chaque joueur place devant une carte face cachée puis elles sont
toutes révélées simultanément, le vainqueur
(rang le plus bas) empochant la récompense prévue (les éventuelles
cartes d’athlètes avec béquilles donnent un laurier aux
joueurs qui les jouent).
Lorsqu’il n’y a plus de récompense à attribuer, la partie
est terminée et le vainqueur est celui qui totalise le plus de
points.

Olympia 2000 est le jeu d’ambiance par excellence,
avec son lot de bluff, de grands discours, de prise de risque, et pour les plus
fins tacticiens, l’occasion d’essayer de deviner ce que vont jouer les autres.
Faut-il conserver ses meilleures cartes pour les grosses récompenses
à venir ? Mais avec seulement 4 cartes en main, on n’ira pas loin, et,
dans tous les cas, on « perd » toujours des bonnes cartes quand on joue
une carte sur une discipline donnée, puisque chaque carte comporte 5
valeurs… Intéressante gestion de main, couplée à du hasard
bon enfant, on est clairement dans le jeu sympa et sans prétention.
Je n’en ferais pas des tonnes, mais de temps en temps, ce type de jeu fait vraiment
du bien 🙂

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