Ostrakon

Type de jeu Communication
Parcours
Estimation
Auteur Silvano Sorrentino
Editeur (année) Da Vinci (2004)
Nombre de joueurs 5 – 12
Durée de partie Entre 30 et 45 minutes
Hasard
Mobilisation de réflexion
Reflet du thème
Qualité des mécanismes
Les + – Le score calculé
en fonction du nombre de réponses opposées à la majorité
des réponses si le philosophe l’a découvert.
Les –

 

– Le thème archi-surfait
et du grand n’importe quoi : des philosophes parlant d’universalité,
– Le déroulement très alambiqué du jeu et complètement
inutile.
Configuration idéale ? pour l’instant
Note subjective < 10
/ 20 (première impression)
Nombre de parties effectuées Entre 1 et 5
Illustrations Dessus de la boîte
(32 Ko)
Aides de jeu

Critique générale
Parmi les jeux édités par Da Vinci pour le
salon d’Essen,
le dénommé Ostrakon
est très certainement l’un de ceux à éviter en priorité.
Un thème absolument pas convaincant, un enchaînement de mécanismes
vraiment trop alambiqués, des questions à poser franchement débiles
et une ambiance qui ne vaut que par celle générée par la
lecture des règles…

Le jeu dit que chaque joueur interprête un philosophe qui va débattre
avec ses consorts de questions fondamentales et universelles, afin de
faire progresser l’humanité toute entière lors du concile
(sic !). S’ensuit une succession d’étapes de mise en place absolument
délirantes que je vous livre par le menu de la règle :
– Chaque joueur prend une carte Philosophe et une carte Tesson correspondante,
– Le donneur place les 9 carte Parcours, en commençant par le Temple
de la Sagesse,
– Le donneur forme une pile avec les cartes philosophes comprenant un
rameau d’olivier,
– Le donneur place le Soleil sur la table, ainsi que le Calendrier recouvert
bientôt par la Lune,
– Il superspose ensuite les deux cartes Règles du jour,
– Il place enfin les cartes Sujets en fonction de la langue inscrite.
La partie peut débuter avec une première combinaison de
2 cartes sur lesquelles le joueur philosophe désigné par
le sort doit poser une question subtile et universelle. Par exemple, si
les 2 sujets à aborder sont Obscurité et Ordinateur, il
peut demander à l’assistance si ils ont l’habitude de travailler
sur leur ordinateur dans l’obscurité (réponse noire) ou
avec une lumière (réponse blanche).

Chaque joueur fait son choix en plaçant
sous sa main sa carte de réponse sur le côté qui
lui correspond le mieux (blanche ou noire), le philosophe ayant posé
la question faisant de même mais en essayant de deviner quelle
sera la couleur majoritaire. S’il a trouvé la couleur majoritaire,
le philosophe marquera un nombre de points égal au nombre de
réponses minoritaires (il avance sur une piste menant à
la sagesse… ça ne fait pas rire…).
En jouant, on mesure bien l’universalité des questions que l’on
pose… 😉

Non vraiment, je ne crois pas que ce jeu soit pour
moi, et je me demande même pourquoi l’auteur a finalisé un jeu
aussi compliqué avec tout un jargon spécifique complètement
idiot et qui ne mène à rien. En l’état, ce jeu est parfaitement
injouable, mais il doit bien pouvoir offrir de sympathiques divertissements
si on prend la peine d’en épurer le déroulement. Mais là,
non, vraiment, je ne peux pas…

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