Palazzo

Type de jeu Construction
Enchères
Prise de risque
Combinaison
Auteur Reiner Knizia
Editeur (année) Alea (2005)
Nombre de joueurs 2 – 4
Durée de partie De 45 minutes à 1 heure 30 minutes
Hasard
Mobilisation de réflexion
Reflet du thème
Qualité des mécanismes
Les + – La simplicité
efficace du système de jeu,
– L’obligation de payer avec une seule monnaie,
– Les bonifications selon les combinaisons,
– Le fait que l’on joue tout le temps (prise d’argent, enchères),
– La fin de partie, qui survient lorsque la 5ème pièce du
puzzle est sortie (tension).
Les – – L’absence de thème, malheureusement,
– Les tours de jeu où l’on a l’impression de n’avoir rien à
faire.
Configuration idéale Probablement 4
Note subjective 17 / 20 (première
impression)
Nombre de parties effectuées Entre 1 et 5
Illustrations Dessus de la boîte
(14 Ko)
Aides de jeu

Critique générale
Reiner Knizia est prolifique en jeux excellents en ce début
d’année 2005, puisqu’après Der
Turmbau zu Babel
, chez Hans Im Glück, il nous pond, ici chez Alea,
un autre jeu de grande classe : Palazzo. Sur un thème voisin, la construction
d’édifices, il réussit à proposer un jeu au système
ultra-simple et générant des parties ultra-tendues…


Le dépôt au centre et les 4 carrières placées
autour sont au coeur même du jeu, puisque c’est à partir
de ces lieux que les joueurs vont se procurer les étages pour construire
leurs palais respectifs…

– Transformer un palais : le joueur actif peut retirer un étage
de n’importe lequel de ses palais et le placer au niveau du sol, ou insérer
un étage présent au niveau du sol dans n’importe lequel
de ses palais (enr espectant les contraintes de construction).

Le jeu se poursuit en sens horaire jusqu’à l’apparition des 5
pièces d’un puzzle représentant un cavalier, qui se trouvent
dans le dernier tiers des étages à construire. La partie
s’arrête alors immédiatement et on fait les comptes :
– Tout palais d’un seul étage fait perdre 5 PV,
– Tout palais de 2 étages vaut 0 PV,
– Tout palais de 3, 4 ou 5 étages rapporte un nombre de points
égal au nombre de fenêtres qui s’y trouvent (+ d’éventuels
bonus, voir ci-après),
– Tout palais de 4 étages rapporte 3 PV supplémentaires,
– Tout palais de 5 étages rapporte 6 PV supplémentaires,
– Tout palais monocolore rapporte 3 PV supplémentaires (3 ou 4
étages) ou 6 PV (5 étages).
Le joueur totalisant le plus de points est alors désigné
vainqueur.

Palazzo est un excellent petit jeu du grand Reiner ! Un de ces jeux simplissimes,
où l’on prend un plaisir fou à essayer d’optimiser ses gains,
tout en prenant quelques risques (construire au sol pour l’insérer
plus tard dans un palais peut être très lucratif mais se
révèle aussi extrêmement dangereux en cas de fin de
partie prématurée). La fluidité de l’ensemble et
le jeu en continu de chaque joueur sont pour beaucoup dans la réussite
de ce jeu, au final plus tactique que stratégique, mais possédant
une vraie richesse et une vraie interaction.
J’avoue être impressionné par la qualité des 2 derniers
opus de l’auteur et j’en redemande !

Dans ce jeu, chaque joueur essaie de construire les palais les plus lucratifs,
sachant qu’un palais voit sa valeur augmeter s’il comporte beaucoup d’étages
(de1 à 5), s’il possède beaucoup de fenêtres (de 1
à 3 par étage) ou s’il se retrouve bâti avec un seul
et même matériau (grès, brique ou marbre).
Pour ce faire, 4 carrières et 1 entrepôt sont disponibles
au centre de la table, chacun de ces lieux proposant divers étages
prêts à être rajoutés aux palais des joueurs,
mais, bien sûr, pas n’importe comment :
– Un étage ne peut être placé qu’au-dessus d’un palais
existant ou tout seul au niveau du sol,
– Les étages doivent être placés dans l’ordre (le
1 avant le 2 par exemple, mais on peut avoir des palais où il manque
des étages, comme un palais 1, 3 et 4 par exemple),
– Le matériau n’a pas à correspondre avec les celui des
autres étages, mais il faut essayer tant que faire ce peut (plus
de points en fin de partie).A son tour, le joueur actif doit réaliser 1 seule des 3 actions
suivantes :
– Prendre de l’argent : il retrourne autant de cartes argent que de joueurs
+ 1, puis en choisit 2 pour lui, les autres joueurs dans l’ordre de la
table, en prenant une chacun,
– Acheter ou mettre aux enchères des étages à construire
: tout d’abord, il pioche un premier étage et le place dans le
dépôt puis un second étage et le place dans l’une
des carrières (en fonction du nombre de fenêtres qui s’y
trouvent). Ensuite, il décide s’il achète 1 ou 2 éléments
de construction dans le dépôt (le prix est inversement proportionnel
au nombre d’étages qui y sont disponibles) ou s’il préfère
mettre aux enchères le contenu de la première carrière
non vide que le pion architecte rencontre en tournant autour du dépôt
(celui qui mise le plus paie à la banque et doit construire ses
étages immédiatement et de manière valide). Attention
: lorsque l’on paie quoi que ce soit, on ne doit le faire qu’avec une
seule des 3 monnaies du jeu (éventuellement on peut compléter
son offre avec des jokers de valeur 2 ou des brelans de cartes valant
forfaitairement 15).


Les 4 palais de ce joueur sont incroyablement bien conçus :
celui du haut est seulement de 3 étages, certes, mais les 3 autres
sont de 4 étages et, surtout, tous ces palais sont monocolores…

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