Type de jeu | Combinaison Placement |
Auteur | Zach & Amanda Greenvoss |
Editeur (année) | Descartes Editeur (2003) |
Nombre de joueurs | 2 |
Durée de partie | De 30 minutes à 1 heure |
Hasard | |
Mobilisation de réflexion | |
Reflet du thème | |
Qualité des mécanismes | |
Les + | – Le matériel original et agréablement décalé, – Le principe de groupement des couleurs. |
Les – | – La place gigantesque du hasard (très bien placé dès le départ ou non, cartes piochées), – La durée excessive des manches en cas de blocages répétés (chaos dû au mouvement des composants du spectre référence). |
Configuration idéale | 2 par obligation |
Note subjective | < 10 |
Nombre de parties effectuées | Entre 1 et 5 |
Illustrations | Dessus de la boîte (48 Ko) |
Aides de jeu |
Critique générale
Phoenix est un jeu abstrait pour 2 joueurs de la gamme Eurogames
de Descartes. Dans une boîte aux couleurs éclatantes
se cache un jeu délicieusement décalé en terme de coloris,
de graphisme et de principes de jeu.
L’idée générale consiste en une reproduction d’un spectre
coloré de référence par les 2 joueurs qui se font face,
à l’aide de cartes d’action qui permettent de modifier l’ordre de ses
propres éléments. Ainsi, si le spectre de référence
est composé de la suite Rouge, Vert, Orange, Violet, Bleu et Jaune, chacun
va tenter de placer ses 10 pions de couleur dans le même ordre, peu importe
si plusieurs pions de la même couleur se suivent ou s’il en manque par
endroit. La seule restriction est de respecter l’ordre général,
sans pion « parasite ».
Le jeu se déroule
en 3 manches et les points de victoire attribués lors de chacune d’entre
elles sont déterminés par l’atteinte de l’objectif (5 points),
la présence d’au moins un pion de chaque couleur dans son spectre personnel
(4 points), le groupement de pions colorés dans son spectre (de 2 à
4 points). Il est donc possible de marquer plus de points en ayant réussi
des groupements de couleur qu’en ayant atteint l’objectif de reproduction du
spectre de référence. Cette facette n’est pas la moins intéressante
du jeu, car elle oblige à peser le pour et le contre de l’objectif initial,
surtout si vous êtes dans une situation très éloignée
de cet objectif.
Le jeu est plaisant, mais
le hasard est nettement trop prépondérant pour que celui-ci soit
passionnant :
– Si vous avez la chance que votre spectre initial se rapproche de celui de
référence, vous avez toutes les raisons de penser que vous allez
atteindre l’objectif avant votre adversaire,
– Si votre pioche de cartes est favorable, cela devrait également vous
conduire à la victoire plus vite, surtout que les cartes en question
peuvent être très puissantes (échange d’un pion avec un
de votre adversaire, déplacement de couleurs dans le spectre de référence).
Le matériel est très
agréable, ce qui apporte un plus indéniable au jeu. Néanmoins,
je vous conseille d’essayer Phoenix avant de l’acheter.