Type de jeu | Communication Mémorisation |
Auteur | Hervé Ribas |
Editeur (année) | Rizette éditions (2002) |
Nombre de joueurs | 3 – 6 |
Durée de partie | 30 minutes environ |
Hasard | |
Mobilisation de réflexion | |
Reflet du thème | |
Qualité des mécanismes | |
Les + | – Le côté très fun du jeu, – L’adéquation réussie entre les mécanismes du jeu et le public visé. |
Les – | – La part de hasard prépondérante : si on ne peut pas fournir de carte, tant pis ! – L’obligation de jouer : il pourrait être tactique de réserver ses cartes (Jok’ notamment) pour de meilleures occasions (variante ?). |
Configuration idéale | ? |
Note subjective | < 10 |
Nombre de parties effectuées | De 1 à 5 parties |
Illustrations | Dessus de la boîte (46 Ko) Exemple de phrase avec 3 cartes (54 Ko) |
Aides de jeu |
Critique générale
Phrasadingues est un jeu de communication original, qui
se base sur la construction de phrases loufoques et la capacité de chacun
à mémoriser les phrases créées pour les répéter.
En ce sens, Phrasadingues se veut un divertissement familial, à destination
des plus jeunes, qui apprécieront le côté très délirant
du jeu lorsque les phrases se construisent au gré des caprices des joueurs.
Bien entendu, le jeu ne pourra être réussi qu’en présence
de participants acceptant de jouer le jeu, c’est à dire de ne pas se
prendre au sérieux, tout en plaisantant à loisir sur les locutions
et autres bribes de phrases développées.
Sur le plan du matériel,
Phrasadingues comporte un plateau joliment illustré et un jeu de cartes
complètement délirantes, ainsi qu’un carnet de scores et le crayon
qui va avec, sans oublier l’inénarrable visière garantissant l’aveuglement
du joueur désigné pour réciter le phrasadingue (comprenez
: la phrase construite avec 7 cartes consécutives).
Au niveau des mécanismes, rien de très original, avec un parcours
de 7 cases numérotées, sur lesquelles les joueurs devront tour
à tour poser une carte correspondant au type requis (sujet, verbe, adverbe,
complément). Chaque joueur possédant 5 cartes en main, il doit
pouvoir fournir dans la majorité des cas. Quand bien même il lui
est impossible de fournir, il pioche alors une carte. Si un joueur se retrouve
avec une seule carte en main, il en repioche 3 nouvelles.
Lorsque les 7 cases sont remplies, le dernier joueur à avoir posé
une carte doit crier « Phrasadingue » ce qui lui rapporte des points.
Ensuite, l’un des joueurs devra lire la phrase et un autre la réciter
par coeur. Bien entendu, ce dernier joueur marquera le plus de points en cas
de réussite (et ce n’est pas facile…).
Ce jeu présente des qualités marquées
(humour, plaisir ludique inter générations, détente), mais
recèle, à mon avis, quelques défauts importants pour mes
goûts propres :
– Part du hasard prépondérante : si vous n’avez pas la carte adéquate,
vous ne pourrez pas fournir, et vous ne pourrez rien faire pour vous en sortir,
– La position du joueur dans le tour est déterminante : à 6 joueurs,
si vous êtes 4ème ou 5ème, vous n’avez pratiquement aucune
chance de crier « Phrasadingue »,
– L’obligation de jouer une carte si on le peut bloque toute stratégie
: il peut parfois être très intéressant de ne pas gâcher
une carte Jok’ alors qu’on souhaiterait s’en servir lorsque l’on est en case
6 (une variante doit pouvoir être aménagée sur ce point).
Phrasadingues est très
clairement un jeu familial, détendant et délirant, qui n’a comme
seul but de vous amuser. Remarquez… si en plus, ce jeu aide les plus jeunes
à comprendre la structure des phrases, cela peut avoir des vertus pédagogiques
évidentes.
Que les grands stratèges, en revanche, passent leur chemin, car Phrasadingues
ne leur est pas destinés ! Ou alors, pour décompresser…
Contact direct : Maison de la Coopérative
07130 Saint-Péray – Elisabeth Ribas / 04 75 40 53 15