Type de jeu | Placement Combinaison |
Auteur | Frank Brandt |
Editeur (année) | Adlung (2001) |
Nombre de joueurs | 2 – 4 |
Durée de partie | De 45 minutes à 1 heure |
Hasard | |
Mobilisation de réflexion | |
Reflet du thème | |
Qualité des mécanismes | |
Les + | – La pureté abstraite du jeu, – Le système de fin de jeu en 2 étapes, – Le prix très abordable du jeu et son côté fonctionnel. |
Les – | – La laideur hallucinante des cartes, – Le manque de lisibilité des cartes une fois jouées, – La lourdeur du système de points et la tenue de comptes tout au long de la partie, – La pauvreté du reflet du thème, – Les temps d’attente entre les tours, – L’avantage conféré au premier joueur dans une partie à 2. |
Configuration idéale | 3 ou 4 joueurs |
Note subjective | < 10 |
Nombre de parties effectuées | Entre 1 et 5 |
Illustrations | Dessus de la boîte (44 Ko) |
Aides de jeu |
Critique générale
Sous des allures de jeu historique, Pompeji est en réalité
un jeu d’une abstraction rarement égalée, où le système
se résume à l’obtention de points lorsque des collections d’objets
sont réalisées sur les lignes, les colonnes ou les diagonales
d’un carré de 7 par 7.
Le thème est terriblement absent, si l’on excepte la condition de fin
de partie, qui survient lorsque les 2 cartes volcan ont été révélées.
Bien entendu, la ville sera alors recouverte par la lave et le jeu s’arrête
immédiatement.
Les joueurs vont donc consacrer leurs efforts dans
l’acquisition de points de victoire en plaçant, à tour de rôle,
une nouvelle carte sur le pavage, dans l’espoir de positionner des monuments
identiques sur les lignes, colonnes ou diagonales (système de points
où les valeurs des cartes s’additionnent), ou encore des cartes à
fond de couleur identique (système de points basé sur la carte
la plus haute en valeur). Sachant que chacun a 3 cartes en main, il faudra prier
pour posséder les « bonnes » cartes et jouer le meilleur coup
lorsqu »il se présente, sans trop anticiper sur d’hypothétiques
placements minimalistes pour mieux rebondir…
Le jeu tourne, certes, mais il est très pesant pour des raisons très
objectives :
– La lisibilité des cartes est exécrable,
– Les délais de réflexion de chacun sont importants car on ne
peut pas se permettre de ne pas « voir » le meilleur coup et celui-ci
ne peut que rarement être anticipé,
– Les marques de points à chaque tour sont fastidieuses, surtout que
deux systèmes sont à mettre en œuvre et qu’il faut tenir compte
de toutes les directions sur le pavage,
– Le hasard est assez présent dans la pioche des cartes et cela peut
être frustrant.
Le jeu est donc un consistant jeu abstrait, mathématique
même, qui plaira aux amateurs du genre, s’ils ne sont pas trop regardants
au niveau de la lenteur et de la lourdeur du déroulement. Quant au thème…