Type de jeu | Connexion Blocage |
Auteur | Kris Burm |
Editeur (année) | Don & Co (2005) |
Nombre de joueurs | 2 |
Durée de partie | De 30 minutes à 1 heure |
Hasard | |
Mobilisation de réflexion | |
Reflet du thème | Inapproprié |
Qualité des mécanismes | |
Les + | – La qualité du matériel de jeu, – Les très grandes possibilités à chaque tour, – L’obligation de prévoir à 2 tours minimum et à jouer le plus souvent en « indirect ». |
Les – | – Les pièces non toutes homogènes et que l’on peut parfois placer sans en mesurer toutes les implications. |
Configuration idéale | 2 joueurs |
Note subjective | 18 / 20 (première impression) |
Nombre de parties effectuées | De 1 à 5 |
Illustrations | Dessus de la boîte (23 Ko) |
Aides de jeu |
Critique générale
Pünct est donc le 6ème et dernier jeu de l’insensé
projet Gipf de l’inénarrable Kris Burm ! Il voulait le placer en 5ème
place, entre Dvonn et Yinsh,
et il a finalement décidé de le laisser à sa place chronologique
: la 6ème et très probablement dernière (mais qui sait
avec lui… un 7ème pourrait voir le jour ?). Et, juste pour vous allécher
au démarrage, sachez que ce dernier opus contraste vraiment avec les
5 premiers jeux du projet, puisque l’auteur s’est ici attaqué à
la notion de connexion, à la Twixt
ou encore Hex. Tout un programme…
Dans ce jeu, chaque joueur essaie de relier 2 bords opposés du plateau hexagonal, sans avoir de côté à priori, ce qui veut dire que 3 solutions, par joueur, existent. Autant dire qu’il est difficile de maîtriser toutes les directions dans lesquelles un joueur peut aller avec ses pièces… Les pièces. Tout un programme : au nombre de 18 au total, elles sont bâties autour de 3 formes distinctes, c’est-à-dire 6 triangles, 6 segments et 6 coudes, avec un point particulièrement marqué (le Pünct) sur les 3 que comporte chaque pièce. Ainsi, les 6 triangles sont identiques, mais les 6 segments se divisent en 2 groupes (4 avec le Pünct au bout et 2 avec le Pünct au centre) et les 6 coudes en 3 groupes (2 avec le Pünct au dessus de la courbure, 2 avec le Pünct au centre et 2 avec le Pünct au dessous de la courbure). Comme vous le voyez, la diversité des pièces ne favorisent guère une bonne vue d’ensemble du matériel et promet du casse-neurones costaud. Au niveau de la règle, dans sa version standard, celle-ci s’avère assez simple et logique. A son tour, le joueur actif a le choix entre : – Ajouter une pièce sur le plateau, au niveau 0, et hors de l’hexagone central (rayon 3), – Déplacer une de ses pièces déjà en jeu, en utilisant la position de son Pünct. Et c’est précisément cette deuxième option qui étend considérablement les possibilités de ce jeu…
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En effet, utiliser le Pünct d’une pièce, c’est commencer Par le jeu de l’empilement des pièces, des pièces justement |