Rapidcroco

Type de jeu Observation
Déduction
Rapidité
Auteur Roberto Fraga
Editeur (année) Cocktail Games (2004)
Nombre de joueurs 2 – 5
Durée de partie 15 minutes environ
Hasard
Mobilisation de réflexion
Reflet du thème
Qualité des mécanismes
Les + – Le packaging magnifique,
– L’entortillement des désignations des coupables potentiels,
– La modification de la structure des enchaînements lorsque les
crocodiles sont pris,
– La possibilité de voler les crocodiles adverses.
Les – – Le peu de fun si le
positionnement initial n’est pas favorable à des chaînes
longues,
– Le peu d’intérêt des hippopotames,
– Les arrêts du jeu pour vérifier la validité des
crocodiles désignés.
Configuration idéale ? pour l’instant (certainement le maximum)
Note subjective 13 / 20 (première
impression)
Nombre de parties effectuées Entre 1 et 5
Illustrations Dessus
de la boîte (30 Ko)
Aides de jeu

Critique générale
Dans la gamme des jeux de poche, il y a les jeux de communication/connaissances,
fortement représentés, les jeux de tactique pure (Broc
& Troc, Babylone) et les
jeux d’observation/rapidité, au sein desquels figure donc ce bien joli
RapidCroco…

Dans ce jeu de rapidité, il faut identifier
au plus vite le coupable d’un cambriolage parmi les 32 crocodiles suspects,
ces derniers étant disposés à raison de 6 lignes de 6 cartes
sur la table (en compagnie de 4 cartes hippopotames). Chacun de ces crocodiles
pointe, avec l’une de ses pattes, une des 4 directions possibles : haut, bas,
gauche, droite, dans le but de désigner son voisin comme étant
le coupable.
A chaque tour, on tire au hasard 5 caractéristiques parmi 5 critères
possibles : gros/maigre, garçon/fille, bleu/vert, avec ou sans chapeau,
avec ou sans lunettes, ce qui construit le portrait robot d’un crocodile présumé
coupable. Si je prends la peine d’écrire « présumé
coupable », c’est parce que ce crocodile, une fois repéré
par les joueurs sur la table, va tenter de se disculper en montrant un autre
crocodile, comme expliqué précédemment. On suit alors la
chaîne des pointages et plusieurs situations peuvent se présenter,
qui conduiront à identifer un crocodile final comme coupable. Le plus
souvent ce ne sera d’ailleurs pas le crocodile caractérisé par
le portrait robot…
Dès qu’un joueur pense avoir trouvé le crocodile correct, il s’écrie
: « Crocomachin je vous arrête » et on vérifie alors son
hypothèse. S’il a raison, le joueur en question prend la carte et la
place devant lui. Au bout de 3 cartes récupérées, le joueur
est désigné vainqueur.

Le jeu tourne bien, si l’on prend la peine de créer
une configuration de départ pseudo-aléatoire, afin d’éviter
les allers-retours de pointage, les pointages extérieurs trop fréquents
et le mauvais positionnement des hippopotames. Le fait de pouvoir voler un crocodile
à un adversaire, s’il se trouve coupable ultérieurement, rajoute
au piment du jeu et le rend très dynamique : on n’est jamais assuré
de gagner, même si l’on a un peu d’avance.
Un bon jeu, pour lequel on déplorera simplement que la configuration
de départ soit aussi important pour le fun et que la recherche de la
validité d’une réponse d’un joueur bloque toute la table et, s’il
s’est trompé, favorise le joueur qui aura continué à chercher.
Mais bon, franchement, un bon p’tit jeu comme cela, dans une bien jolie petite
gamme, c’est parfait…

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