Type de jeu | Placement Calcul |
Auteur | Reiner Knizia |
Editeur (année) | Hans Im Glück (1998) |
Nombre de joueurs | 2 – 4 |
Durée de partie | De 30 minutes à 1 heure |
Hasard | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Mobilisation de réflexion | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Reflet du thème | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Qualité des mécanismes | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Configuration idéale | 4 joueurs (interactivité, optimisation) |
Note subjective | 13 / 20 |
Nombre de parties effectuées | Entre 1 et 5 |
Illustrations | Dessus de la boîte (44 Ko) |
Aides de jeu |
Critique générale
Un autre très bon jeu de Knizia.
Décidemment, c’est indéniable, cet auteur prolifique sait inventer
des jeux diaboliques. Samurai n’échappe pas à la règle,
avec son lot de tactique, d’optimisation calculatoire, de choix cornéliens
à chaque tour, …
Le thème, complètement absent du jeu,
cache en réalité un formidable jeu de réflexion pure, où
chaque joueur va devoir récolter des symboles (parures, bouddhas et rizières),
pour en obtenir la majorité dans au moins l’un d’entre eux.
La méthode de récolte des symboles se fait par encerclement de
ceux-ci (faisant penser à la prise des îles dans Kahuna), ce qui
génère de savants calculs pour être majoritaire « juste
ce qu’il faut » (ne pas perdre des tuiles trop fortes autour de symboles
déjà acquis).
Le gagnant est celui qui a la majorité sur l’un des symboles et qui en
possède le plus des autres. Si un joueur a la majorité dans deux
symboles, il est immédiatement déclaré vainqueur.
Ce jeu est vraiment une réussite, et notamment
par la durée très courte des parties, ce qui permet de garantir
une revanche à chaque fois.
Globalement, ce jeu s’inscrit dans la lignée
d’Euphrat & Tigris (pour la notion de gains secrets, d’optimisation et de
décompte des points) et de Stephensons Rocket (pour la facette complexité
et mobilisation de réflexion).