San Ta Si

Type de jeu Placement
Construction
Auteur Jacques Zeimet
Editeur (année) Zoch (2005)
Nombre de joueurs 2
Durée de partie 15 minutes environ
Hasard
Mobilisation de réflexion
Reflet du thème
Qualité des mécanismes
Les + – Le matériel somptueux
(bois et métal),
– Le système d’empilement au plus près (du style Arcanor),
– Le fait de pouvoir jouer les cylindres de sa couleur aussi bien que
les autres.
Les – – L’impression de platitude du jeu : où
est la profondeur ?
– Les scores qui tendent vers l’égalité.
Configuration idéale 2 (seule configuration)
Note subjective 10 / 20 (première
impression)
Nombre de parties effectuées Entre 1 et 5
Illustrations Dessus de la boîte
(23 Ko)
Aides de jeu

Critique générale
Certes San Ta Si est un jeu absolument splendide, avec une
subtile et réussie combinaison de métal et de bois. Certes, le
système d’empilement donne immédiatement envie de jouer. Mais,
bien vite, on range le jeu, 1/ parce que le système d’empilement n’apporte
pas le plaisir supposé et 2/ parce que, au moins, on abîmera pas
le matériel 🙂 mais je vais vous en dire plus ci-après…


Une vue des 3 tours en fin de partie, où bleu et gris sont à
égalité 8 à 8, mais où bleu gagne car il en
a 4 contre 3 dans la tour la plus haute…

San Ta Si aurait pu être un bon jeu, mais je ne sais pas exactement
pourquoi il ne fonctionne pas : la faute à la contrainte de construction
(trop lourde) ? la faute au nombre maximal de tours ? la faute au fait
de pouvoir jouer toute couleur de cylindre ? Je l’ignore, mais force est
de constater que l’on ne prend pas vraiment de plaisir à y jouer,
malgré un matériel irréprochable et une bonne impression
initiale évidente.
Si vous aimez les jeux de réflexion pour 2 joueurs, celui-ci, malheureusement,
risque fort de vous laisser sur votre faim, mais si vous ne rechignez
pas à posséder un bel objet plus qu’un superbe jeu, foncez,
vous ne serez pas déçu…
En ce qui me concerne, et ceux avec qui j’y ai joué, on n’a pas
eu trop l’envie d’y revenir. Dommage…

Dans ce jeu, chacun des deux joueurs essaie de placer ses cylindres de
manière le plus visible possible, au sein des 3 tours qui se construisent
sur le plateau triangulaire. Pour ce faire, à son tour, chacun
doit placer un cylindre, quelle qu’en soit la couleur (première
bonne idée). La seule containte est que, en cas de placement aboutissant
à une hauteur supérieure, le cylindre nouvellement placé
doit s’emboîter exactement avec l’un des cylindres voisins, c’est-à-dire
de taille immédiatement inférieure ou supérieure
(deuxième bonne idée). Dès que tous les cylindres
sont placés, la partie s’arrête et le joueur dont le plus
de cylindres sont visibles gagne la partie. En cas d’égalité
(fréquente), le gagnant est celui qui en possède le plus
dans la tour la plus élevée.


Le système d’empilement est très séduisant, dommage
que la profondeur tactique semble si réduite…

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