Sputnik

Type de jeu Placement
Blocage
Auteur Francis Pacherie
Editeur (année) Gigamic (2005)
Nombre de joueurs 2 – 6
Durée de partie De 15 à 30 minutes
Hasard
Mobilisation de réflexion
Reflet du thème
Qualité des mécanismes
Les + – Le matériel somptueux,
– Le rétrécissement des possibilités,
– L’amplitude du nombre possible de joueurs.
Les – – Le jeu qui semble se déterminer au tout
dernier moment,
– La possibilité de « tuer » un adversaire, selon son
humeur du moment.
Configuration idéale 3, 4 ou 6 pourl’équilibre du plateau
Note subjective 11 / 20 (première
impression)
Nombre de parties effectuées Entre 1 et 5
Illustrations Dessus de la boîte
(23 Ko)
Aides de jeu

Critique générale
Sputnik est un jeu au matériel hallucinant : des
petites fusées à l’apparence métallique, des planètes
bleutées représentées sur des disques très épais,
un plateau bleu comme le ciel… On voit cela et on se demande comment un éditeur
peut proposer d’aussi jolis jeux. Bravo Gigamic !
Ensuite, on joue…


Je n’avais jamais vu cela : chaque pion, planète, base et fusée,
est emballé individuellement dans du papier de soie pour le protéger
!

Ce jeu me fait irrémédiablement penser à Tamsk
de Kris Burm, mais dans ce dernier il y avait un stress fabuleux lié
à la gestion du temps des sabliers. On n’a pas ce stress ici et
le jeu paraît donc fade. Il me fait penser aussi à Elefantissimo
sorti chez Cocktail Games, le chaos en moins, mais surtout avec la fin
de partie comportant un plateau quasi vide.

Un jeu à essayer avant de se le procurer, car si vous ne l’achetez
pas seulement pour le splendide objet ludique qu’il est, vous risquez
d’être déçu par ses mécanismes trop peu excitants.

Dans ce jeu, chaque joueur, de 2 à 6, doit essayer d’être
le dernier survivant sur le plateau, avec sa fusée colorée.
A son tour, on doit déplacer sa fusée sur une planète
adjacente puis retirer une planète non occupée. Et c’est
tout !
Le vainqueur est celui qui réussit à avoir la dernière
fusée encore en course, qu’il se soit servi ou non de sa base comme
d’un joker : une seule fois dans la partie, chacun peut déplacer
sa base à côté de sa fusée et la retourner
côté planète visible (ce qui permet, en général,
d’éviter une mort affreuse par isolement).Le jeu est plaisant, tout d’abord, par son côté tactile
extrêmement sympa et son rendu esthétique lorsque la mise
en place a eu lieu. Ensuite, il est plaisant car simplissime à
jouer : on bouge, on enlève, à toi. Enfin, il est plaisant
parce que pas trop long et donnant du même coup l’envie de prendre
sa revanche.
En revanche, le jeu s’avère trop peu prévisible à
long terme, et ce d’autant plus que l’on est nombreux autour de la table
: comment anticiper vraiment alors que le plateau évolue sans cesse
et que les possibilités sont innombrables ? Et que dire de l’aspect
arbitraire qui règne : en effet, souvent on a la possibilité
de placer un joueur dans une position très inconfortable et de
l’éliminer. Mais pourquoi lui ?


Lorsque la fin de partie approche, le plateau se vide inexorablement…

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