Type de jeu | Placement Construction |
Auteur | Reiner Knizia |
Editeur (année) | Pegasus Spiele (1999) |
Nombre de joueurs | 2 – 4 |
Durée de partie | De 1 heure 30 à 2 heures |
Hasard | |
Mobilisation de réflexion | |
Reflet du thème | |
Qualité des mécanismes | |
Configuration idéale | 4 joueurs (interactivité, blocage) |
Note subjective | 16 / 20 |
Nombre de parties effectuées | Entre 1 et 5 |
Illustrations | Dessus de la boîte (36 Ko) Situation de fusion (56 Ko) |
Aides de jeu |
Critique générale
Ce jeu semble être un monument
de complexité, et la première partie n’est pas là pour
contredire cette impression…
Magnifiquement conçu et très joliment
illustré, ce jeu de Reiner Knizia ne dépareille pas dans la logique
mathématique de son auteur : placements à optimiser, lignes à
maximiser, nombre d’actions inutiles à minimiser, réflexion à
maintenir constante tout au long de la partie et à accroître encore
un peu plus sur la fin.
Un tel jeu se doit d’être préparé par un joueur ayant déjà
eu l’occasion de le pratiquer, car il paraît illusoire d’attaquer seul,
sans l’aide d’un connaisseur, tant les règles sont touffues et interprétables.
Heureusement encore que François Haffner nous gratifie d’une traduction
digne de ce nom (sa
version des règles)…
Le thème de l’expansion ferroviaire est très
bien rendu et l’intéractivité générée très
plaisante, ce qui fait de ce jeu un must pour les amateurs de jeux costauds.
Stephensons Rocket n’est pas un jeu léger, il peut paraître même
un peu lourd à certains, mais est conforme aux habitudes de Knizia :
en clair, on en a pour ce que l’on est venu en chercher.
Moi j’ai aimé, sans réserve, et j’attends
d’autres parties pour mieux mesurer quelles sont les actions lucratives et celles
qui ne rapportent rien. En effet, ce jeu fait partie de la grande famille des
jeux dans lesquels il est impensable de mesurer la portée de ses actions
à la première partie.