Struggle

Type de jeu Prise de risques
Calculs
Parcours
Objectif secret
Auteur M. Gerchambeau
Editeur (année) Miro Company ()
Nombre de joueurs 2 – 4
Durée de partie De 30 minutes à 1 heure 15
Hasard
Mobilisation de réflexion
Reflet du thème
Qualité des mécanismes
Les + – L’objectif secret de
chaque joueur,
– La possibilité de rejeter tout ou partie des dés,
– Les effets liés aux cases colorées variant le jeu,
– La fluidité et la simplicité de l’ensemble,
– La possibilité de se rabattre sur d’autres pions en en sacrifiant
certains (gain identique).
Les – – La difficulté
pour clore la partie lorsque les objectifs des joueurs sont alternés,
– La place prépondérante du hasard (surtout en fin de partie).
Configuration idéale 3 ou 4 joueurs pour l’émulation
Note subjective 11
/ 20 (la note aurait été de 14 / 20 sans les problèmes
de fin de partie)
Nombre de parties effectuées Entre 1 et 5
Illustrations Dessus
de la boîte (20 Ko)
Aides de jeu

Critique générale
Struggle est peut-être l’un des premiers jeux de course
à objectif secret, dans l’esprit d’un Jockey ou du récent Dice
Run
, dont il est assez proche finalement.

Dans ce jeu, chaque joueur
dispose d’une carte secrète indiquant l’ordre d’arrivée qui leur
rapportera le plus de points. Comme il y a 5 pions qui concourent sur une piste
de 32 cases, chacun possède un ordre d’arrivée différent
et aura à coeur de cibler au mieux la position finale de chacun de ces
pions (9 de pique, 10 de carreau, valet noir, dame bleue et roi rouge). Pour
progresser sur le parcours, 5 dés sont jetés par le joueur actif.
Il a le droit de rejeter tout ou partie de ces dés un maximum de 2 fois
supplémentaires, afin d’obtenir un résultat qui fasse plutôt
avancer les pions qui l’intéressent. Sur les dés, on trouve une
face qui représente chaque pion et une dernière qui représente
un as pouvant remplacer n’importe quelle face déjà sortie.
Par exemple, si l’on obtient 2 valets, 1 roi, un 9 et un as, on peut décider
que l’as représente soit un valet, soit un roi, soit un 9. Les pions
sont alors avancés sur le parcours d’un nombre de cases égal au
nombre de faces obtenues sur les dés., sous certaines conditions :
– Case d’arrivée jaune : si la case est occupée, le pion qui voudrait
s’y rendre ne peut pas et reste à sa place,
– Case d’arrivée rouge : si la case est occupée, le pion s’y trouvant
est replacé sur la case de départ du pion y arrivant (inversion
des pions),
– Case d’arrivée noire : impossibilité de s’y arrêter quel
que soit le pion.
Et c’est presque tout, puisqu’il ne reste à ajouter qu’une seule chose
: on marque 10 points à chaque fois qu’un pion arrive au but dans la
position indiquée sur sa carte secrète. Le jeu se pratiquant en
plusieurs manches, le vainqueur est celui qui totalise le plus de points à
ce moment là.

Sur le papier, le jeu est
un excellent combiné de prise de risques et d’objectifs secrets, et celui-ci
tourne effectivement à merveille en pratique. On s’amuse à faire
avancer tel ou tel pion, en sachant pertinemment que cela pénalise un
joueur précis et c’est vraiment très bon. Mais, le jeu souffre
d’un gros problème, lorsque la partie s’éternise en raison d’objectifs
trop opposés et ce, d’autant plus que l’ordre des joueurs concernés
est alterné. Il en ressort que l’on passe un temps infini pour modifier
la donne dans les 7 ou 8 dernières cases et que c’est vraiment le hasard
d’un mauvais tirage de dés qui permet au joueur suivant de faire terminer
son favori. Cela déçoit beaucoup, surtout après que l’on
a vraiment apprécié le reste du parcours.
Struggle est donc un bon jeu, mais qui souffre d’une fin beaucoup trop poussive
pour être pratiqué avec bonheur jusqu’au bout. Dommage.

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