Type de jeu | Conquête Gestion Enchères |
Auteur | Martin Wallace |
Editeur (année) | Warfrog (2004) : sortie prévue pour Essen |
Nombre de joueurs | 2 – 7 |
Durée de partie | De 2 à 4 heures |
Hasard | |
Mobilisation de réflexion | |
Reflet du thème | |
Qualité des mécanismes | |
Les + | – ? pour l’instant. |
Les – | – ? pour l’instant. |
Configuration idéale | De 4 à 7 certainement |
Note subjective | 12 / 20 (première impression) |
Nombre de parties effectuées | De 1 à 5 parties |
Illustrations | Dessus de la boîte (21 Ko) |
Aides de jeu |
Critique générale
Struggle of Empires est le nouveau jeu de Martin Wallace,
prévu pour sortir à Essen en octobre, mais comme l’auteur nous
a rendu une très sympathique visite lors des Rencontres du Web Ludique,
nous avons eu le loisir de découvrir sa version prototype du jeu.
Je vais donc vous en parler un peu, mais réserve à plus tard mes
prises de position sur l’intérêt du jeu.
Tout d’abord, insistons sur le fait que Struggle
of Empires est clairement un jeu de conquête, avec des facettes de gestion,
qui n’est pas sans faire penser au précédent jeu édité
par Warfrog : Princes of the
Renaissance et à l’un des plus anciens pour le thème : Empire
of the Ancient World. Il faut réussir à contrôler en premier
ou deuxième majorité des territoires variés, principalement
colonisés, dans un terrain de jeu qui couvre l’Europe du XIXème
siècle et les colonies prisées à l’époque. Le système
de jeu favorise les discussions et négociations entre les joueurs, puisque
ceux-ci seront répartis en deux groupes d’alliés lors de chacune
des 3 guerres de la partie. Cette répartition, très originale,
s’obtient grâce à une succession d’enchères.
Ensuite, chaque joueur pourra exécuter 2 actions parmi un panel très
large, dont l’achat de tuiles de bonus (ce qui rappelle Princes
of the Renaissance), durant un nombre de rounds de 5 ou 6 selon le nombre
de joueurs.
Un décompte des points a alors lieu, en fonction des majorités
dans les territoires (système classique à la El
Grande), puis une nouvelle guerre commence, avec le tirage de nouveaux jetons
« neutres », cibles des joueurs puisqu’apportant des marqueurs de contrôle
en cas d’attaques réussie contre eux.
Au bout de 3 guerres, la partie s’achève et le vainqueur est bien entendu
celui qui possède le plus de points de victoire.
Struggle of Empires me semble être l’un des
plus gros jeux de Martin Wallace. Dans ce jeu, complexe et riche, on peut vraiment
essayer de nombreuses tactiques, mais il est bien difficile, au départ
en tout cas, de savoir où l’on va et de mesurer la vraie valeur des choses.
Entre la satisfaction de sa population, la gestion de son mécontentement
et le suivi de ses attaques militaires, on est véritablement perdu lors
des premières joutes de ce jeu prometteur.
Différents mécanismes semblent bien fonctionner, de la répartition
des forces alliées, à l’élimination d’un joueur victime
de trop d’insatisfaction populaire. D’autres, en revanche, me laissent pour
l’instant sceptiques, comme celui de la mise en place initiale des jetons « neutres »,
tendant à influer lourdement sur la stratégie de chaque joueur.
De même, le système d’accès aux colonies, régi par
la présence ou non d’une flotte adjacente à ses provinces, n’est
pas des plus simples à aborder et à même tendance à
dérouter les joueurs.
Qu’à cela ne tienne, vivement Essen et la sortie officielle de ce jeu,
avec une règle en version française à l’intérieur
de la boîte (quoi ? comment je le sais… ;-).