Type de jeu | Placement Combinaison |
Auteur | Reiner Knizia |
Editeur (année) | Alea (2000) |
Nombre de joueurs | 3 – 5 |
Durée de partie | De 1 heure 30 à 2 heures |
Hasard | |
Mobilisation de réflexion | |
Reflet du thème | |
Qualité des mécanismes | |
Les + | – Le côté très sérieux du jeu, – Les mutliples stratégies qui se dégagent, – Le fait que le dernier à passer soit défavorisé en ne prenant qu’une carte, qui plus est la dernière ! |
Les – | – L’austérité et la froideur du jeu, – L’aléatoire des cartes (même si on fait son choix face visible), – La trop grande puissance des éléphants. |
Configuration idéale | ? pour l’instant |
Note subjective | 17 / 20 |
Nombre de parties effectuées | Entre 1 et 5 |
Illustrations | Dessus de la boîte (34 Ko) |
Aides de jeu |
Critique générale
Reiner Knizia est un auteur particulier, puisqu’au milieu
de jeux excellents, tel que Euphrat & Tigris, il est tout à fait
possible de tomber sur un jeu médiocre, voir franchement décevant.
Dans quelle catégorie va donc se classer Tadsch Mahal, qui part quand
même avec une distinction de marque : le DSP 2000 en Allemagne, comprenez
le prix des joueurs pour l’année 2000 !
Dans Tadsch Mahal, vous devez acquérir le
maximum de points de victoire, correspondants à des points d’influence
dans divers domaines :
– Politique,
– Religieux,
– Militaire,
– Social,
– Mogol (couronne royale),
– Provinces et ses richesses (riz, thé,épices et pierreries).
Pour ce faire, vous disposez de cartes de couleur,
intégrant un certain nombre de symboles à l’effigie d’un ou deux
de ces domaines, que vous devez gérer subtilement afin de réaliser
des séries de couleur identique pour être majoritaire au moment
où vous passez la main dans l’une ou l’autre, ou plusieurs, de ces influences.
Vous pourrez construire des palais dans la province actuellement visitée
et récolter des éventuelles richesses. Les points de victoire
gagnés sont accordés en fonction de la construction d’au moins
un palais, d’une éventuelle chaîne entre cités de plusieurs
provinces et du total de richesses collectées du même type.
On le voit clairement : Tadsch Mahal n’est pas un
jeu léger et il aurait même tendance à se rapprocher des
jeux lourds et complexes… Le procédé de combinaison de cartes
et la gestion de son abandon personnel ne sont, en soi, pas compliqués.
Cependant, la multiplicité des objectifs rend le jeu éminemment
fin, puisqu’à moins de se confiner dans une stratégie unique,
que vos adversaires vont tôt ou tard combattre, vous êtes en perpétuelle
réflexion sur l’opportunité de prendre telle ou telle influence,
même si celle-ci ne vous apporte rien dans l’immédiat.
Un bon jeu, pour joueurs qui apprécient de réfléchir longuement,
sur un jeu déroutant et original.