Type de jeu | Construction Objectif secret Placement |
Auteur | Christian Beierer |
Editeur (année) | Kranckh Kosmos (1991) |
Nombre de joueurs | 2 – 4 |
Durée de partie | De 1 heure à 1 heure 30 minutes |
Hasard | |
Mobilisation de réflexion | |
Reflet du thème | |
Qualité des mécanismes | |
Les + | – La qualité somptueuse du matériel logé dans une incomparable boîte triangulaire, – L’enchaînement de mécanismes très variés, – Le côté très fun et non prise de tête du jeu. |
Les – | – La place du hasard dans les destinations, – La non-fluidité de l’enchaînement des mécanismes. |
Configuration idéale | 4 pour les intéractions |
Note subjective | 16 / 20 |
Nombre de parties effectuées | Entre 1 et 5 |
Illustrations | Dessus de la boîte (24 Ko) |
Aides de jeu |
Critique générale
La première fois que j’ai joué à
ce jeu hors-norme, c’était avec François Haffner, à Lyon
il y a quelques années, et il était admiratif devant ce condensé
de bonnes idées pour un jeu qui date quand même de 1991… Aujourd »hui
que ce jeu a fait son entrée dans ma ludothèque (via un échange
sympathique), je ne peux que le suivre sur ce terrain : il est assez incroyable
qu’un jeu, sorti il y a 14 ans, puisse rivaliser sans aucune rougeur avec les
dernières productions allemandes ! Pour la petite histoire, sachez que
lorsque François a sorti son Maka
Bana, je lui ai fait part du ressenti suivant : son jeu s’inspire de Tal
der Könige dans sa logique de localisation des emplacements et je peux
vous dire qu’il a bien eu du mal à l’admettre ! (alors qu’il aurait pu
le prendre avec flatterie, pour un jeu crédité de 4 coeurs sur
Jeuxsoc)…
Trêve d’anecdote, entrons dans le vif du sujet à présent…
Dans ce jeu, donc, au look assez curieux avec sa boîte triangulaire, chaque joueur essaie de construire les pyramides les plus lucratives, ce qui se mesure au caractère uni, en strates ou varié des couleurs des pyramides. Le jeu se déroule en plusieurs phases, chacune assez différente de la précédente : – Achat des cubes colorés : autant de lots que de joueurs, +1, chaque lot étant composé de5 cubes. L’attribution se fait via une mise cachée de tuiles de marque, – Mouvement des contremaîtres : chacun inscrit secrètement la case où se rendent ses 2 contremaîtres, puis les déplacements effectifs se font dans l’ordre du tour, – Mouvement des ouvriers : dans l’ordre du tour, chaque joueur déplace ses 6 ouvriers, avec un maximum de 6 points (1 point = 1 ligne franchie) – Construction des pyramides : chaque ouvrier peut déposer jusqu’à 2 cubes dans les chantiers où le même joueur est le propriétaire (contremaître précédemment passé et ayant déposé un jeton scarabée). – Changement de premier joueur (ordre du tour)..
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Deux situations pimentent fréquemment A noter que tout cube non placé dans |
Croustillant, par ses attaques malsaines et ses tentatives avortées,
Tal der Könige est un jeu que l’on aime dès la première partie
jouée. On fait croire qu’on va aller par-là, pour finalement attaquer
sournoisement son voisin, et on tente de deviner ce que chacun va miser pour
l’attribution des précieux cubes, sans finalement être jamais sûr
de rien. Les amoureux du total no-hasard ne devraient pas aimer ce jeu, mais,
quant à moi, je le trouve extrêmement fun et c’est exactement ce
que je lui demande !
Parfait un super jeu, très addictif!