Tempus est un superbe jeu de Martin Wallace, sorti en 2006, et que l’on peut qualifier de jeu de civilisations jouable en deux heures. Un petit bijou. Le petit problème concernait ses règles, sur deux points tout au moins, et c’est pourquoi je me suis empressé de contacter son auteur pour qu’il lève toute ambiguïté qui risquerait de desservir son jeu ou donner lieu à des interprétations peu fiables.Question 1 : A quoi servent les deux hexagones bleus marine qui affichent une valeur de 5 ? Martin Wallace : I did not put the ‘5’ city in the game, so I’m not sure how it should be used. Please feel free to use any variant you like. Deux solutions s’offrent au joueur : soit il ignore totalement ces tuiles, non prévues par l’auteur, soit il adopte une variante de jeu. Celle qui circule sur le Boardgamegeek paraît bien appropriée : un joueur qui empile 5 marqueurs grâce à une carte Sanitaires peut construire une cité de taille 5 et place un cube à sa couleur dessus pour marquer son appartenance. Question 2 : N’est-il pas surprenant d’interdire une attaque envers un joueur qui n’est présent que sur 3 hexagones ou moins (sans compter les cités) ? Certains joueurs ont tendance à développer une stratégie de maximisation à 3 cases occupées, avec construction d’une cité tous les un ou deux tours. |
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Martin Wallace : Your second question has caused some problems. The rule that protects player with 3 or less hexes was put to stop a player being eliminated early. I never clarified whether a city counted as an occupied hex as the tactic of keeping just 3 hexes deliberately never occured. If I had know that this was going to happen then I would’ve ruled that a city counts as an occupied hex, which it is really since you had to have counters there to build the city. My ruling is a city counts as an occupied hex, which means that you can attack a player who has 3 or less hexes if he also has cities on the board.
On le voit : l’auteur lui-même a été débordé par cette volonté de protéger les joueurs à priori en position de faiblesse et il ne s’attendait pas à une stratégie qui détournerait de ce but. Aussi sa réaction est simple et directe : l’occupation de 3 hexagones concerne également les cités. Ainsi, par exemple, un joueur qui aurait 2 cités + 2 hexagones avec des marqueurs peut tout à fait être attaqué. Merci Mr Wallace. Vivement la prochaine partie ! |
Concernant le nombre de cases minimum en dessous duquel un joueur ne peut pas être attaqué, nous avons dès le début opté pourla solution suivante: on en compte que les cases sur lesquels le joueur a un pion. On peut toujiours attaquer les villes sdétenues par un joueur, indépendamment du nombre de cases qu’il détient. Ainsi il devient difficile de maximiser