Type de jeu | Enchères Conflit Placement |
Auteur | Martin Wallace |
Editeur (année) | Warfrog (2000) |
Nombre de joueurs | 3 – 5 |
Durée de partie | De 1 heure 30 à 2 heures |
Hasard | |
Mobilisation de réflexion | |
Reflet du thème | |
Qualité des mécanismes | |
Les + | – Le thème du jeu peu utilisé dans les jeux de société, – Le système de règlement de compte très far west…, – Le côté vicieux du shériff qui peut aussi bien soutenir un joueur attaqué que se joindre à l’attaquant si la prison lui appartient. |
Les – | – Le manque de clarté de la règle et l’absence d’illustrations, – La difficulté de revenir après un carnage ou une succession d’attaques ciblées contre le même joueur, – Le manque de rentabilité de certains éléments : banque et train. |
Configuration idéale | Le maximum pour l’intéraction |
Note subjective | 16 / 20 |
Nombre de parties effectuées | Entre 1 et 5 |
Illustrations | Dessus de la boîte (38 Ko) |
Aides de jeu | Aide-mémoire et axes de jeu (59 Ko) |
Critique générale
Un jeu basé sur la conquête de l’ouest américain
est une originalité qu’il convient de souligner et un jeu qui mérite
d’être présenté.
Way out West est donc un jeu dans lequel les joueurs interprêtent un groupe
de cow boys qui tentent de s’implanter dans 5 villes de taille et accessibilité
variées, dans le but d’acquérir de la puissance, symbolisée
par :
– Le bétail présent,
– Les moyens de transport mis en oeuvre (diligence, train),
– Les bâtiments construits (prison, hôtel, magasin, banque).
Le jeu est basé sur un système d’enchères
pour déterminer l’ordre du tour, suivi d’un système très
astucieux d’actions que les joueurs peuvent mettre en oeuvre, en fonction de
leur disponibilité. Par exemple, si un joueur installe une prison dans
une ville (action 1), il place un jeton noir sur la case indiquant l’action
réalisée. Aucun autre joueur ne pourra placer de prison dans aucune
ville lors du même tour ! D’où l’intérêt, souvent,
de jouer en premier, pour réaliser une action que chacun convoitait…
Des revenus sont distribués aux joueurs tous les 3 tours, en fonction
de leur placement sur le plateau : un hôtel rapporte au joueur qui le
possède à condition que des cow boys adverses soient présents
dans la ville. Bien entendu, il est, en contre-partie, risqué que beaucoup
de cow boys adverses soietn dans cette ville, puisqu’il pourrait leur passer
par l’esprit de s’en prendre à votre hôtel…
Et c’est là le deuxième aspect intéressant du jeu : on
peut régler ses comptes en attaquant des objectifs adverses. Le système
est très amusant : l’attaquant dispose d’autant de dés en ataque
qu’il a de cow boys dans la ville. Le défenseur dispose d’un nombre de
dés qui dépend du nombre de ses cow boys dans la ville, de l’objectif
attaqué (exemple : une banque permet de bénéficer d’un
dé de plus) et de la présence ou non d’une prison dans cette ville.
En effet, sur ce dernier point, il est particulièrement bien pensé
de pouvoir bénéficier du soutien du shériff… à
moins que, bien entendu, celui-ci soit de la même couleur que l’attaquant
et que l’on assiste alors à une contribution guère respectable
de cet homme de loi en faveur des attaquants !
Le jeu est très riche, très plaisant,
les interactions osnt continuelles et on s’amuse vraiment beaucoup.
Un dernier conseil : le jeu est encore meilleur un cigare cloué aux coins
des lèvres, avec une musique country en fond sonore…