Wie Waldi

Ce jeu fait partie de la Ludothèque de Maitena

Type de jeu Défausse
Rapidité
Observation
Auteur Oliver Igelhaut
Editeur (année) Abacus Spiele (2005)
Nombre de joueurs 2 – 4
Durée de partie 15 minutes environ
Hasard
Mobilisation de réflexion
Reflet du thème
Qualité des mécanismes
Les + – Le look général du jeu très
mignon,
– La possibilité de voler les chiens des autres,
– Les difficultés pour se souvenir des têtes qu’on a posé
soi-même.
Les – – La place requise pour
jouer (difficulté pour tout voir simultanément et rajouter
des têtes).
Configuration idéale 4 pour l’ambiance
Note subjective 15 / 20 (première
impression)
Nombre de parties effectuées Entre 1 et 5
Illustrations Dessus
de la boîte (28 Ko)
Aides de jeu

Critique générale

Wie Waldi ! (oh le joli jeu de mots 🙂 est le dernier
né des petits jeux Abacus, ceux de la gamme des Kai
Piranja
, et c’est un jeu de rapidité pour les plus jeunes qui veulent
montrer à leurs parents comment on peut être vif à cet âge-là…
Même si ma fille est encore un peu tendre (à peine 6 ans, alors
que le jeu préconise 7 ans), je lui ai déjà fait le pari
qu’elle nous étalera d’ici quelques mois…

Dans ce jeu, où le chien de la boîte
a fait fondre Maitena, chaque joueur tente de récolter un maximum
de nonoss, en 3 manches. Chaque manche se déroule de la même
manière : on constitue 3 tas de 10 cartes devant soi, à
partir de son set personnel (dos coloré). Chaque set contient :
7 têtes, 16 troncs, 7 queues (dont 4 sont mordues par un chat).
Au top départ, tous les joueurs jouent en même temps, en
prenant un tas et en retournant la première carte : si c’est une
tête on peut la placer sur la table en attente de la suite du corps,
si ce n’est pas une tête on peut s’en servir pour allonger un chien
en cours de construction à condition que la couleur de l’habit
du chien corresponde. Dans les 2 cas, cependant, on peut préférer
replacer la carte sous son tas. On est libre, également, de changer
de tas quand on le souhaite. Lorsqu’on termine un chien, on l’empile devant
soi en plaçant un de ses 6 jetons dessus. Dès qu’un joueur
a placé ses 6 jetons, il crie « Stop » ce qui arrête
la manche. On procède alors la remise des chiens à leur
propriétaire, et c’est là que ça se gâte…
En effet, un chien dont la queue est normale appartiendra au joueur qui
avait mis la tête (il suffit de regarder le dos de la carte pour
en connaître la couleur). Mais, si la queue est mordue par un chat,
le chien reste dans l’escarcelle du joueur qui a mis la queue. C’est ainsi
que l’on peut gentiment voler les longs chiens des autres joueurs…
Pour scorer, c’est très simple : chacun additionne les cartes constituant
ses chiens, le joueur en ayant le plus gagne un gros nonoss (valeur 3),
le deuxième un moyen (valeur 2) et le troisième un petit
(valeur 1). Ensuite, tout tas de cartes épuisé rapporte
1 petit nonoss au joueur en question. Puis on repart pour une nouvelle
manche et une troisième. Celui qui totalise le plus grand total
remporte la partie.


Un exemple d’attribution de chien : la queue n’étant pas mordue
par un chat, le chien ira au joueur qui avait placé la tête
(il faudrait retourner la carte pour savoir qui est-ce). Le joueur en
question emmagasine alors 5 précieuses cartes en vue du décompte
de la manche…

Wie Waldi ! est vraiment une réussite ! Un petit jeu de rapidité
malin, tendu et original, cela ne me semble pas courir les rues, et pour une
fois j’ai aimé ce genre de jeux (ce qui n’était pas gagné,
hein… 😉 Les plus jeunes le trouvent séduisant, avec ces toutous qui
s’allongent et ces nonoss qui s’accumulent ; les plus grands y prennent un plaisir
non dissimulé, particulièrement lorsqu’il s’agit de s’emparer
d’un chien allongé dont on sait qu’on n’en a pas mis la tête…
Très bien, donc, et un petit goût addictif.

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