Wings of War


Type de jeu Programmation
Combat
Simulation
Auteur Andrea Angiolino, Piergiorgio Paglia
Editeur (année) Ubik (2004, 2005)
Nombre de joueurs 2 – 4
Durée de partie De 15 à 90 minutes
Hasard
Mobilisation de réflexion
Reflet du thème
Qualité des mécanismes
Les + – L’esthétisme
des composants du jeu,
– Le caractère historique et la diversité des scénarios
et extensions,
– Le système amusant de progression des avions sur la table et
de la portée/visée.
Les – – Le manque d’intérêt
du jeu qui est bourré de hasard (programmation, dégats,
enraillage),
– L’incroyable confusion des règles (quels avions prendre, intégration
des extensions),
– L’impression que les parties peuvent s’éterniser si les joueurs
se ratent souvent.
Configuration idéale 2 joueurs
Note subjective 10 / 20 (première
impression)
Nombre de parties effectuées Entre 1 et 5
Illustrations Dessus de la boîte
(24 Ko)
Aides de jeu

Critique générale
Wings of War est un jeu de simulation de combat aérien
pendant la 1ère Guerre Mondiale et le matériel est de prime abord
extrêmement attrayant : boîte renforcée et toilée
à l’illustration superbe, cartes brillamment rendues, plateaux individuels
du plus bel effet, règles comportant des scénarii, bref rien ne
manque pour mettre l’eau à la bouche…


Sur chaque plateau individuel, on stocke les cartes de dégats
encaissés par l’avion, les 3 cartes de manoeuvres programmées
et l’éventuel jeton indiquant la dernière action effectuée
(dans le cas d’une action spéciale au tour suivant)

Dès qu’un avion a atteint sa capacité de points de vie
(les dégats sont conservés cachés), il est détruit
et la partie prend fin quand un seul joueur dispose encore d’avions en
état de marche.

Wings of War est un jeu simplissime, limite simpliste. En effet, au début
on peut croire que l’on va bien s’amuser avec ses avions qui se poursuivent
et se tirent dessus à la Ace of Aces, mais on déchante bien
vite lorsque l’on se rend compte que le système de programmation,
phénoménalement hasardeux, est quasi-impossible à
anticiper et que le tirage aléatoire des dégats réservent
des surprises peu agréables (mitrailleuse enrayée par exemple).
On s’amuse un moment, à ce jeu, mais les parties ayant tendance
à durer un peu, on joue bientôt par automatisme et on ne
prend plus trop de plaisir assez rapidement. C’est dommage. Surtout qu’avec
un matériel aussi attractif, on aurait pu espérer mieux.
Je n’ai pas encore essayé les scénarii proposés ;
ceux-ic me feront-ils revenir sur mon jugement ? Réponse dans quelques
temps…

Dans ce jeu, chaque joueur va diriger 1 ou 2 avions dans le ciel obscur
de la 1ère Guerre Mondiale et va tenter d’abattre les avions adverses
avant d’être lui-même mis hors jeu.
Pour ce faire, chacun dispose d’un plateau individuel, d’une carte par
avion qui va se déplacer sur l’espace de jeu (une grande table
fait très bien l’affaire) et d’un set de cartes de manoeuvres pour
programmer les déplacements. Enfin, une barre cartonnée
permettra de mesurer la portée des avions lorsqu’ils tirent.Chacun commence par prévoir les 3 prochaines manoeuvres de son
avion en plaçant les cartes face cachée sur les 3 zones
dédiées du plateau individuel, puis la première est
révélée pour l’ensemble des avions en course. Les
avions sont alors déplacés en fonction de la manoeuvre,
puis on regarde certains peuvent tirer sur un adversaire (barre de portée).
Si oui, l’avion visé encaisse une ou deux cartes de dégats
(piochées au hasard) selon la distance effective. Puis, on procède
de même avec les 2 dernières cartes, avant d’attaquer un
nouveau tour.


L’avion noir, de type C (lettre bleue identifiante), vient d’abattre
l’avion jaune, de type A, grâce à une carte de dégat
providentielle : l’explosion immédiate de l’avion…

Wings of War : Extension
1 – Watch your back !

Cette extension n’en est pas une à proprement
parler, dans le sens où elle peut se jouer de manière individuelle,
ou combinée, si on préfère, avec la première
boîte de jeu. Ainsi, on dispose d’un plus grand éventail
de possibilités, sans pour autant être obligé d’acheter
l’une et l’autre… Toujours intéressant si l’on est serré
côté budget 🙂
Côté nouveautés et apports, on notera surtout les
avions qui possèdent deux lignes de tirs (avant et arrière),
ce qui permet de se rebeller contre un poursuivant sans avoir à
faire demi-tour. Ceci est fort utile dans les scénarii de poursuite
aérienne…
Sinon, les autres modifications sont mineurs et ne présentent que
peu d’intérêt direct. En fait, il faut vraiment être
amateur du jeu de base et avoir envie de combiner les boîtes pour
se procurer celle-ci. En tout cas, en ce qui me concerne, ce n’est pas
cette extension qui me fait plus aimer le mécanisme, surtout que
très anti-militariste je ne suis pas vraiment passionné
des caractéristiques des avions et autres considérations
techniques de l’époque… Mais je conçois fort bien que
ce type de jeu, précis et pointu, puisse séduire une frange
non négligeable du public, surtout que le mécanisme général
est basé sur du bluff et qu’on se sent vraiment dans un avion de
combat lorsqu’on joue. Sur ces points, la simulation et le jeu sont réussis
🙂

La principale nouveauté de cette boîte est de proposer
des avions qui peuvent tirer en arrière via une mitrailleuse placée
au dos de l’engin…

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