Type de jeu | Négociation Placement Prise de risque |
Auteur | Nicolas Normandon |
Editeur (année) | Asmodée (2005) |
Nombre de joueurs | 3 – 6 |
Durée de partie | De 1 à 2 heures |
Hasard | |
Mobilisation de réflexion | |
Reflet du thème | |
Qualité des mécanismes | |
Les + | – Le thème des zombies style « Le Jour des Morts-Vivants », – Les rôles des différents personnages. |
Les – | – Le fait d’être déjà out si tu as perdu tes 2 gros pions (5 et 7), ce qui peut arriver tôt, – L’impression d’être contraint à des coups forcés perpétuels lors des votes, – La valeur des pions conduit souvent à des égalités et un départage au nombre de cartes, – Le système de votes ainsi que la fouille du camion sont totalement hors-thème. |
Configuration idéale | ? pour l’instant |
Note subjective | 10 / 20 |
Nombre de parties effectuées | Entre 1 et 5 |
Illustrations | Dessus de la boîte (27 Ko) |
Aides de jeu |
Critique générale
Zombies est le premier jeu édité de Nicolas Normandon (vous savez bien, le bien connu Chico de Ludagora…) et j’ai eu la chance de tester son proto lors des rencontres ludopathiques de 2004, lorsque Nicolas le présentait à Days of Wonder (voir la photo dans Jeux sur un Plateau où je suis de dos). Nous avons beaucoup discuté, Nicolas et moi, suite à cette partie de découverte, et je lui avais fait part, alors, de certaines de mes réticences sur son jeu, potentiellement bon mais pour l’instant non abouti (à mon humble avis évidemment). Lorsque Asmodée a annoncé la sortie du jeu, je me suis réjoui immédiatement pour le jeune auteur qu’il est et j’ai fortement espéré que certains points de règles avaient été revues. Telle fut donc ma surprise lorsque j’ai joué avec la version finale, quasiment en tous points identiques à celle sur laquelle j’avais émis tant de doutes en 2004…. Je vais donc vous en parler plus longuement…Dans ce jeu, donc, chaque joueur tente de faire survivre le maximum de ses pions personnages (de valeur 3, 5 et 7), dans un centre commercial infesté de zombies. Même si on souhaite s’en sortir tous ensemble, l’union faisant la force, on se doit aussi de préférer que ce soit votre pote qui aille au charbon plutôt que vous-même… question de survie, hein 😉
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Pour ce faire, on vote, à l’aide d’un disque caché, sur 6 lieux sont identifiés sur le plateau, chacun permettant d’accueillir La partie s’arrête dès que seuls 4 pions subsistent ou dès |
En un mot, comme en cent, et sans jeu de mots, on reste sur sa faim en jouant
à Zombies. On reste sur sa faim pour moult raisons, dont principalement
celle d’avoir l’impression de subir le jeu plus que de le vivre (on vote, on
bouge, on vote, mais on est souvent dicté par la logique et on ne peut
pas vraiment faire grand chose). La valeur des pions, combinée au faible
nombre que chacun a, fait que les parties s’achèvent souvent avec 1 pion
chacun et si vous avez la chance d’avoir le 7 à la fin, ben vous n’aurez
pas forcément gagné car il est probable qu’un autre l’aura aussi
et alors on aura un départage au nombre de cartes assez artificiel 🙁
Ensuite, on s’attend à un jeu fun et on a affaire à un jeu très
dirigé et assez froid ; on s’attend à un jeu bien dans le thème
mais on est sceptique sur la possibilité de refiler une arme prise dans
le camion à un joueur non présent sur le parking ; on aimerait
savoir ce qui est négociable et on a beau chercher dans la règle
cela n’est abordé nulle part, en quelque sorte on ne peut rien négocier
de viable et on perd son temps à promettre des choses que l’on ne peut
pas tenir 🙁
Vous l’aurez compris, sans être un mauvais jeu, Zombies ne me convient
pas. Et quand je pense que j’ai exprimé exactement le même sentiment
à l’auteur il y a plus d’un an, je suis très très déçu
de devoir formuler une critique aussi peu enjouée, sur un jeu qui aurait
dû s’achever beaucoup mieux.
Désolé Nicolas, mais en l’état, ton Zombies je ne l’apprécie
pas beaucoup.